« Managers : dites stop au perfectionnisme ! » – Article « Références »

Managers - perfectionnisme

🔎 𝐄𝐭 𝐬𝐢 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐟𝐫𝐞𝐢𝐧 𝐞𝐧 𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐚𝐧𝐚𝐠𝐞𝐫…
𝐜’𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐟𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞 ?

🎯 Le perfectionnisme peut sembler une qualité : exigence, rigueur, souci du détail.

Mais dans un rôle managérial, il devient souvent un piège invisible.
👉 Vous cherchez à tout faire vous-même ?
👉 Vous avez du mal à déléguer ou à faire confiance ?
👉 Vous vous épuisez à vouloir “tout bien faire”… et à plaire ?

❌ 𝐋𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐟𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐩𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐥 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞́𝐠𝐮𝐢𝐬𝐞́𝐞 𝐞𝐧 𝐩𝐞𝐫𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐧𝐜𝐞.
Et il peut faire des ravages : sur vous, votre équipe, et vos résultats.

🧠 Dans mon dernier article écrit pour Références, je vous explique pourquoi le perfectionnisme empêche de bien manager, et comment s’en libérer pour adopter une posture plus saine, plus efficace, plus humaine.

💬 Un message important pour tous ceux qui veulent manager autrement, et durablement.

📖 À lire ici 

𝐄𝐭 𝐯𝐨𝐮𝐬, 𝐚𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐞́𝐣𝐚̀ 𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭𝐢𝐟𝐢𝐞́ 𝐝𝐮 𝐩𝐞𝐫𝐟𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐦𝐚𝐧𝐚𝐠𝐞́𝐫𝐢𝐚𝐥𝐞 ? 𝐎𝐮 𝐨𝐛𝐬𝐞𝐫𝐯𝐞́ 𝐬𝐞𝐬 𝐞𝐟𝐟𝐞𝐭𝐬 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐮𝐧 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞̀𝐠𝐮𝐞 𝐨𝐮 𝐮𝐧 𝐦𝐚𝐧𝐚𝐠𝐞𝐫 ?

 

Ces injonctions qui freinent notre épanouissement – Article « Références »

Les 5 injonctions

Qu’est-ce qu’une injonction ?

C’est un ordre qu’on se donne ou qu’on nous donne.

C’est une petite voix qui nous dit « il faut » ou « je dois » et qui peut, dans certains cas, nous freiner dans nos projets personnels et professionnels.

Nous intégrons ces commandes le plus souvent dans notre enfance.

Ce sont parfois des consignes explicites : « Dépêche-toi, on n’a pas le temps ! ». On comprend ainsi rapidement que c’est important de se dépêcher.

D’autres fois, ce sont de petites remarques a priori sans importance : « C’est dommage cette faute »… On peut néanmoins en déduire que l’on déçoit en faisant des fautes… Il n’y a donc plus qu’à tenter de faire les choses parfaitement.

Il se peut également que l’on s’impose certaines injonctions. Face à des parents qui semblent avoir beaucoup d’ennuis, on décide de façon inconsciente de ne pas leur ajouter de soucis et on fait tout pour leur faire plaisir.

Sois parfait, sois fort, fais des efforts…

L’analyse transactionnelle, une branche de la psychologie développée par Eric Berne, a mis en avant 5 injonctions : « Sois parfait », « Sois fort », « Dépêche-toi », « Fais plaisir » et « Fais des efforts ».

Ces injonctions, même si inconscientes, sont très présentes en chacun d’entre nous et dictent bon nombre de nos comportements, nous empêchant souvent de prendre les décisions ou de faire les choix qui nous conviendraient le mieux de peur que… Car, en effet, sous chaque injonction se cache une ou plusieurs peurs et obtempérer à l’injonction est souvent plus facile qu’affronter ses peurs.

Explorons ensemble chaque injonction et leur peur sous-jacente. « Sois parfait » : peu de personnes souhaitent être parfaites mais la peur de mal faire est tellement présente que la seule parade pour ne pas être jugé ou critiqué est de faire les choses parfaitement ou même d’être parfait. C’est ainsi que naît cette injonction et bon nombre de personnes perfectionnistes.

« Sois fort » : la croyance derrière cette injonction est que montrer ses émotions est un signe de faiblesse. De peur de se montrer vulnérable, le contrepied est de ne faire confiance qu’aux faits, qu’à la rationalité. On se montre donc fort, n’écoutant que notre mental, faisant fi de nos émotions et des signaux envoyés par notre corps. Une façon de faire qui peut au final nous emmener jusqu’à l’épuisement…

 

Souffrir pour mériter sa place

 

« Dépêche-toi » : ne pas perdre de temps, se dépêcher, toujours être dans l’action, être utile, c’est tout cela qui se cache sous l’injonction « dépêche-toi ». Alors on s’affaire, on fait… et on oublie de se poser, de se reposer. Être occupé, toujours dans le faire, c’est montrer son importance ! Et c’est souvent aussi une bonne excuse pour ne pas se retrouver face à soi-même de peur de ce qu’on pourrait y trouver.

« Fais des efforts » : sous cette injonction, il y a la croyance qu’il faut souffrir, mériter, lutter pour réussir. Si les choses sont trop faciles, se font dans le plaisir et non dans la douleur, c’est que ce n’est pas normal. Alors on lutte, on fait des efforts encore et toujours. Même si c’est difficile, on ne peut pas lâcher, car s’arrêter ou changer d’avis ferait de nous des personnes sans valeurs, sans principes. Alors on continue de faire des efforts, même si malheureusement c’est dans la mauvaise direction.

En prendre conscience, pour mieux se comprendre

 

« Fais plaisir » ou « Sois gentil » : quand finalement on dit toujours oui, on est toujours d’accord, on est partant pour tout car on a très peur de dire non et de ne pas être une personne sympathique. La peur du conflit nous amène donc à accepter des situations qui ne nous vont pas, qui ne respectent pas nos besoins ou nos valeurs mais la peur de déplaire est trop forte.

C’est ainsi que ces injonctions nous conditionnent à des comportements qui peuvent finalement être bien éloignés de ce que nous souhaiterions faire ou être. La bonne nouvelle, c’est qu’en prendre conscience, c’est déjà un premier pas vers une meilleure compréhension de nous-même, de nos schémas, de nos répétitions. Ensuite vient la mise en action pour déconstruire ces injonctions et s’en libérer, un exercice à réaliser pas à pas.

Article écrit pour Références. 

Tu te retrouves dans ces injonctions et tu voudrais t’en débarrasser une fois pour toutes? Je t’invite à commander ton exemplaire de « Pandore a raison », le livre qui déconstruit les injonctions!

 

Le burnout: pourquoi moi ? – Article

Burnout: individuel ou systémique?

L’épuisement professionnel est-il un problème individuel ou systémique ?

En regardant les statistiques actuelles qui montrent que le burn-out augmente considérablement partout, il est plutôt évident que le burnout est devenu systémique et que le phénomène a été renforcé ces dernières années suite au Covid.

  • De 2016 à 2021: augmentation de 46 % de burnouts et de dépressions de longue durée (de plus d’un an) en 5 ans
  • Une augmentation de 59 % chez les travailleurs indépendants
  • Les femmes représentent plus de 2/3 des cas d’invalidité pour burnout ou dépression

Source: https://www.inami.fgov.be/fr/statistiques/indemnites/Pages/incapacite-travail-longue-duree-combien-burn-outs-depressions.aspx

Dans le livre « burnout » de Christina Maslach et Michael P. Leiter (écrit il y a 20 ans!), les auteurs identifient six domaines où l’existence de déséquilibres peut mener au burnout:

  1. L’augmentation de la charge de travail due à un travail plus intensif, chronophage et complexe et conduisant à l’épuisement.
  2. Le manque de contrôle, qui peut se traduire par un d’autonomie, un manque de support ou une non-implication dans  les décisions menant à de la frustration.
  3. Une indemnisation insuffisante ; obtenir moins en faisant plus ou ne pas obtenir de reconnaissance ce qui mène à la démotivation.
  4. L’effondrement de la communauté ; les employés travaillent de plus en plus en silos et l’esprit d’équipe s’affaiblit, ce qui entraîne une diminution des interactions sociales et du soutien collectif.
  5. Le manque d’équité; les personnes sont traitées de manière inégale, ce qui entraîne du favoritisme ou de la négligence.
  6. Des valeurs conflictuelles entre la vision de l’entreprise et la réalité du terrain ou valeurs conflictuelles entre l’entreprise et l’employé entraînant un manque de sens.

Ces déséquilibres sont bien systémiques et non individuels et touchent de nombreuses personnes.

Mais alors pourquoi moi et pas mon collègue?

Burnout: pourquoi moi?

Le burnout: pourquoi moi?

Les personnes en burnout (les burnies comme Anne Everard aime les appeler dans son livre) se posent souvent les questions suivantes :

  • Pourquoi moi et pourquoi pas mon collègue ?
  • Qu’est-ce que j’ai fait de mal ?
  • Pourquoi ne suis-je pas capable de faire ce que d’autres peuvent faire ?

Il y a beaucoup de honte et de culpabilité d’avoir « échoué ».

Honte et culpabilité qui me semblent inappropriées sachant que justement les « burnies » ont fait de leur mieux, ont tout donné pour pallier les carences du système dans lequel ils se trouvent.

C’est leur tentative désespérée de changer la situation et d’y arriver malgré tout qui les conduit au burn-out.

..Cela dit, les burnies partagent souvent des traits de caractère similaires. Ce sont des personnes

  • ambitieuses, enthousiastes qui ont des attentes élevées
  • qui veulent contribuer et avoir un impact
  • qui veulent faire leurs preuves (souvent trop… le syndrome de l’imposteur guette)
  • qui aiment faire plaisir et ont du mal à dire non et à respecter leurs limites (l’injonction « Fais plaisir » est à déconstruire…)
  • qui ont un esprit fort (ce qui leur permet d’ignorer les signaux d’alarme corporels et émotionnels)
  • perfectionnistes qui ont du mal à déléguer, à lâcher prise, à demander de l’aide
  • loyales envers leur entreprise, leurs collègues et qui ne veulent donc pas abandonner le navire
  • adaptables (au point de se fondre dans le système et de perdre de vue leurs propres besoins et valeurs).

Dans un contexte favorable et équilibré, ces traits de caractère ne conduiraient probablement pas au burnout. Mais lorsque des déséquilibres systémiques entrent en jeu, ces traits de caractère sont exacerbés et deviennent à leur tour déséquilibrés.

Je reconnais définitivement mon « ancien » moi dans 7 traits de caractère…

Ajoutez à cela;

  •  un contexte de travail comprenant 4 des 6 déséquilibres systémiques 
  •  et le fait que je sois une femme et donc statistiquement plus susceptible qu’un homme de souffrir de burnout

et voilà ce qu’etait ma combinaison gagnante pour l’épuisement professionnel!

Si tu te reconnais dans ces traits de caractère et tu aimerais apprendre à dire non, réduire ton côté perfectionniste et prendre à nouveau soin de toi, tu es au bon endroit. Ces thématiques sont ma spécialité et je serais ravie d’en discuter avec toi lors d’une session découverte de coaching. 

« Les 7 lois à connaître pour mieux organiser ton emploi du temps! » – Article

7 lois de gestion du temps

Pareto, Parkinson, Fraisse, Carlson, Illich, Laborit, Swoboda-Fliess-Teltscher,...

Et ouiiii, il y a même des lois concernant le temps et la planification du temps!

Pfiou! 😅

Comme quoi, on n’a rien inventé et au lieu de réinventer la roue, c’est plutôt intéressant de se pencher sur ce qui a déjà été dit, testé, prouvé avant nous…

Enfin, on n’est pas obligé mais ça peut nous être utile!

Je te partage ici 7 lois sur la gestion du temps. C’est celles que je préfère et qui me semblent les plus utiles pour organiser ton emploi du temps.

1. La loi de Parkinson: “Le temps est comme un gaz : il se dilate pour occuper tout l’espace disponible!”

Je pense que c'est ma loi préférée!

En gros, cela veut dire que plus tu as de temps pour faire quelque chose, plus tu prends ce temps! 

Cela veut aussi dire que plus tu as de temps pour ne rien faire, plus tu prends ce temps! 

Une invitation donc à cadrer le temps en utilisant une méthode de “time boxing” comme la technique Pomodoro par exemple.

2. La loi de Fraisse: “1 heure n’est pas toujours égale à 1 heure!”

C’est certain que les enfants comprennent vite que le temps est relatif et psychologique!! Une heure de jeu vidéo n’est pas égale à une heure de devoir!  Quand on est dans son “flow”, le temps file! 😅

Et bien c’est la même chose pour nous et il faut donc prendre cela en compte dans notre planning. 

3. La loi de Pareto: "80% des effets (résultats) proviennent de 20% des causes (actions)."

Une loi qui t’invite à choisir judicieusement tes actions !

Pas la peine de courir dans tous les sens et de brasser de l’air… Prendre un moment pour réfléchir à comment utiliser son temps et son énergie est bien plus efficace! 

4. La loi de Carlson: “Tout travail interrompu sera moins efficace et prendra plus de temps que s'il était réalisé de manière continue.”

Génial! Il y a même une loi qui dit que le multitâches est contre-productif!

Comme quoi, il n’y a pas que moi qui le dis!

Donc on cache son teléphone portable et on se concentre sur une chose à la fois!

5. La loi d'Illich: “Au-delà d'un certain seuil, l'efficacité humaine diminue, devenant même négative.”

Waouw, j’adore ces lois!

Et oui, cela ne sert à rien de s’obstiner et de faire des longues journées de travail quand cela n'avance pas!

A nouveau c’est contre-productif; on perd son énergie, son temps, sa santé mentale,... Un gros dodo et on s’y remet demain. 

6. La loi de Laborit ou le principe du moindre effort: “Les humains préfèrent effectuer des tâches simples qui donnent une satisfaction immédiate pour éviter le stress et les désagréments.”

Hahaha, sans blague! La gratification immédiate! 

Bref, on essaie de commencer ses journées avec les choses les moins drôles, comme ça on évite de ne jamais les faire! 

7. La loi de Swoboda-Fliess-Teltscher: “Notre productivité est directement guidée par nos rythmes biologiques.”

Oui, le nom de cette loi est moins facile à retenir...

Retenons juste qu'il y a en effet des moments où notre cerveau est plus actif! En général, en matinée et en fin de journée.

Et d'autres où il l'est moins! On évite donc les moments où le cerveau est ramolli pour réfléchir à des choses très importantes… par exemple, juste après le lunch car à ce moment-là c’est la digestion qui a la priorité et non la réflexion…  

Alors, qu’en dis-tu? Elles sont sympas ces lois, non? 

Quelle est celle qui te parle le plus? Utilise-la dans les prochains jours pour planifier tes activités! 

Retrouve toutes ces lois ainsi que d’autres conseils et astuces pour organiser ton emploi du temps et gérer ton énergie au quotidien dans le document: “Planifie 2023 avec intention!”.

Télécharge-le gratuitement ici!

Bon planning!

Le Syndrome de l’Imposteur – « Qui suis-je pour…? » – Article

  • As-tu parfois l’impression que ce n’est pas à toi de partager ou de donner ton avis sur un sujet précis ?
  • Travailles-tu plus dur que les autres pour faire tes preuves ?
  • Doutes-tu de tes réalisations, même si tu reçois des commentaires positifs ?
  • Attribues-tu ton succès à la chance ou au hasard ?
  • Te demandes-tu si tu as suffisamment d’expérience ou de qualifications pour obtenir le job?
Ces questions sont quelques exemples de pensées qui ont pu traverser ton esprit si tu souffres du syndrome de l’imposteur. Te reconnais-tu dans l’un de ces cas? 

C’est quoi le syndrome de l’imposteur? 

En termes simples, le syndrome de l’imposteur est la peur d’être révélé comme une fraude.

La pensée sous-jacente de quelqu’un qui souffre du syndrome de l’imposteur est la suivante ; « J’ai peut-être pu, jusqu’à présent, cacher mon incompétence mais un jour les gens se rendront compte que je ne suis pas si bon que ça dans ce que je fais ».

Bien que tout le monde puisse rencontrer ce sentiment à un moment donné de sa vie ou de sa carrière, cela devient un problème s’il s’agit d’un schéma récurrent qui nous empêche d’avancer dans nos rêves ou nos aspirations.

Les différents types de syndrome de l’imposteur 

En fait, il n’y a pas qu’un seul syndrome de l’imposteur… mais plusieurs types de syndromes de l’imposteur et tu pourrais être confronté à un ou plusieurs d’entre eux… 🤪

Permets-moi de commencer par les énumérer :

  • Superwoman
  • Soliste
  • Expert
  • Perfectionniste
  • Génie naturel

Voici un peu plus de précisions sur chacun d’eux;

  1. La superwoman en fait trop, travaillant 3 fois plus dur que les autres pour faire ses preuves. Elle se stretche jusqu’à la limite pour tout gérer.
  2. La soliste veut tout faire par elle-même et elle ne demande ni aide ni soutien car cela voudrait dire, dans son esprit, qu’elle n’est pas capable de le faire et prouverait finalement son incompétence.
  3. L’experte n’est jamais prête à partager son expertise car il y a toujours quelque chose de plus à apprendre, une autre formation à faire ou certification à compléter…
  4. La perfectionniste veut que ce soit 100% parfait, 100% du temps et comme il y a toujours quelque chose à améliorer, la perfectionniste perd beaucoup de temps et d’énergie pour accomplir une tâche.
  5. Enfin, le génie naturel pense que si elle ne peut pas exceller avec ses talents actuels, cela signifie qu’elle ne sera jamais bonne dans ce domaine.

On peut réagir de différentes manières face au syndrome de l’imposteur :

  • soit on procrastine (ou même on arrête): « ‘c’est trop pour moi, impossible à faire, donc je ferais mieux de ne même pas essayer »
  • soit on en fait trop : « J’ai besoin de travailler plus dur, jour et nuit, si besoin, mais je vais prouver que je peux le faire »

Dans tous les cas, le syndrome de l’imposteur nous laisse insatisfaits et malheureux. Peu importe à quel point nous essayons et peu importe si nous réussissons, nous nous sentons toujours anxieux, nous doutons de nous-mêmes et nous ne célébrons pas nos réalisations.

Comment vaincre le syndrome de l’imposteur?

Suis-je l’expert sur ce sujet? Non! 😉

Mais permets-moi de te partager quelques suggestions qui pourraient t’aider à changer ta façon de penser.

Tout d’abord, je te suggère d’essayer ce qui suit:

  • cultive un état d’esprit positif : sois gentil avec toi-même, accepte et apprends de tes erreurs et célèbre tes réalisations
  • remplace la peur par l’action : mets-toi au défi, ose essayer quelque chose de nouveau ; prépare-toi, essaie, apprends et fais-le à nouveau
  • utilise une approche étape par étape et mesure tes progrès et non un succès immédiat

Voici également quelques citations et réflexions pour chacun des syndromes de l’imposteur, que tu pourras utiliser face à tes défis :

1. Superwoman : « Fais-toi confiance, tu en sais plus que tu ne le crois! » Benjamin Spock

Est-ce la quantité qui compte ou la qualité ? N’es-tu pas plus efficace et percutante lorsque tu es moins fatigués et débordés ? Alors, ne te compare pas aux autres, mise sur tes propres talents et prends soin de toi.

2. Soliste : « You can do anything but not everything! » David Allen

Tu ne peux pas tout savoir et tout faire. Dans quel domaine tes compétences sont-elles les plus utiles ? Pourquoi ne pas déléguer une partie de ton travail à d’autres ? Ou créer un groupe de soutien pour favoriser l’apprentissage et évoluer ensemble?

3. Expert : « L’expert en tout était autrefois un débutant!  Helen Hayes

La connaissance est sans fin; il y aura toujours quelque chose de plus à savoir. Mais ne sais-tu pas déjà quelque chose qui contribuerait aux autres ? C’est certainement le cas, alors ne gaspille pas ton savoir, partage-le.

4. Perfectionniste : « Mieux vaut fait que parfait!” Sheryl Sandberg

Cela peut toujours être mieux. Il y a tellement de façons de s’améliorer. Mais combien de temps et d’énergie voulez-vous y consacrer ? Votre temps et votre valeur ne sont-ils pas mieux utilisés pour autre chose.

5. Génie naturel : « As much as talent counts, effort counts twice!” Angela Duckworth

Si la tâche t’intéresse et que tu n’es pas encore bon, pourquoi ne pas investir en toi? Avec du temps et des efforts, tu pourras devenir bon ou même exceller !

Enfin, n’oublie pas que la vie est un voyage d’apprentissage ! On apprend tous les jours !

Alors sors de ta zone de confort, apprends et tu seras étonné de voir à quel point tu peux grandir !

Voici un autre article qui peut aussi t’être utile : « Le perfectionnisme, ça vous parle? »

« Le perfectionnisme, ça vous parle? » – Article

Le perfectionnisme… voilà un sujet qui me parle et m’inspire… En effet, j’ai été et/ou je suis encore… (barrer la mention inutile) perfectionniste dans certains domaines de ma vie (pas tous… 😅).

Et il me semble que ce trait de personnalité est partagé par quelques femmes autour de moi…

 

Si le perfectionnisme a des atouts ; se fixer des objectifs ambitieux, envie d’exceller, de s’améliorer …  en abuser peut devenir problématique ; auto-critique, peur de l’échec, manque de confiance, … et mener à la procrastination (paradoxe du perfectionnisme qui paralyse !).

#tout est une question d’équilibre 😆

Petites mises en situation :

  • Réveil en plein milieu de la nuit en se disant « oh zut, j’ai fait une faute d’orthographe dans le mail que j’ai envoyé à tous les responsables de projet…  roooh, trop la honte, c’est sûr cette faute d’orthographe est en train de clignoter en gras, en rouge, sur tous les écrans et tout le monde va la voir…  grrr, c’est malin, quelle idiote ! »

    # auto-critique, # intolérance

    Bénéfices ? Sueur, stress, mauvaise nuit, fatigue,…

    Et le lendemain tu te rends compte qu’en fait tout le monde s’en fout ! 😂

  • Envie d’essayer quelque chose de nouveau et de se challenger (se mettre au sport, essayer la danse, …) et puis se dire ; « en fait, non, j’ai bien réfléchi, le groupe a déjà démarré, ils ont l’air de gérer, je ne serai pas à niveau, je le ferai une autre fois… »

    # peur d’échouer # procrastination ; à force de vouloir trop bien faire, on en vient à ne plus rien faire…

    Bénéfices ?  Échec avant même d’avoir commencé… Alors là, je dis « bravo » ! 🙄

  • Répétition en boucle dans sa tête d’une présentation à faire le lendemain alors que c’est clair que tu la connais par cœur cette présentation mais bon, on l’a refait encore un fois, on n’est jamais assez bien préparé…

    # prise de tête # manque de confiance

    Bénéfices ?  Pfff… même plus envie de la faire cette présentation…😫

Je m’arrête là pour les mises en situation, je suis certaine que si on fait un petit brainstorming, on en trouvera une bonne centaine !

Bon, bref, tout ça pour dire ; pourquoi avons-nous tendance à être si critique envers nous-mêmes ? Pourquoi n’est-ce jamais assez bien ?  Et d’où nous vient ce trait de caractère ?

Pour la petite histoire, le perfectionnisme se trouverait dans notre ADN… pas de bol…

Mais il s’accentue fortement en fonction de notre éducation et de notre culture.  Je m’explique ; à force de vivre dans un environnement où l’on met le doigt sur chaque erreur au lieu de s’enthousiasmer sur les progrès accomplis, c’est évident que notre cerveau a bien appris le concept « et surtout tu ne dois pas te tromper » et a du mal à faire marche arrière…

Bon, ben alors, comment se débarrasser de notre côté Miss parfaite toxique ? 😃

Et bien, bonne nouvelle, ça se travaille !

Pas de recette miracle mais quelques ingrédients pour se faire du bien :

  • Se parler à soi-même comme on parlerait à une bonne copine. Ben oui, pourquoi s’inflige-t-un jugement hyper critique alors que cela ne nous viendrait même pas à l’esprit avec une bonne copine ?

    # auto-bienveillance

  • Apprendre à lâcher prise, se focaliser sur l’objectif global et ne pas se perdre dans les détails afin de continuer à avancer

    # bien c’est mieux que rien

  • Célébrer ses succès ! Oui, on en fait des trucs chouettes tous les jours ! Allez, on se focalise sur ce qui est réalisé au lieu de ce qui n’est pas encore fait.

    # célébration

Et n’oubliez pas ; « Je ne perds jamais ; soit je gagne, soit j’apprends ! » (Nelson Mandela)