Il y a quelques semaines, j’ai assisté à la conférence 🌟 « S’estimer et s’oublier : les nouveaux chemins de l’estime de soi » 🌟 donné par Christophe André.
Cette conférence a beaucoup résonné en moi, d’autant plus que Christophe André fait partie des auteurs référencés dans mon livre. 🤩
Voici, dans cet article, les éléments qui ont retenu mon attention lors de cette conférence.
Définition de l’estime de soi
Tout d’abord, revenons au mot avec une définition de l’estime de soi :
“Sentiment favorable né de la bonne opinion que l’on a du mérite ou de la valeur de quelqu’un.”
L’estime de soi est bien entendu subjective et répond selon Christophe André à ces 3 questions:
- Comment je me vois ?
- Comment je me juge ?
- Comment je me traite ?
L’estime de soi n’est pas à confondre avec la confiance en soi. La confiance en soi est un élément de l’estime de soi et est associé au FAIRE. L’estime de soi concerne l’ÊTRE.
Mesure et ingrédients de l’estime de soi
L’estime de soi peut se mesurer via différentes tests comme le questionnaire de Cooper Smith, le questionnaire de Rosenberg ou le test de Poletti.
Pour nourrir l’estime de soi, il y a un cocktail de trois ingrédients à prendre en compte :
- L’estime de soi liée à nos actions, c’est-à-dire notre propre reconnaissance de nos compétences. Il s’agit de la confiance en soi associée au FAIRE. Pour augmenter sa confiance en soi, il faut oser, passer à l’action, se frotter à la réalité.
- L’estime de soi liée aux relations, c’est-à-dire l’appréciation et la reconnaissance de notre personne ou de nos actions par les autres. D’où l’importance d’être bien entourée: amour, bienveillance, gratitude, encouragement aident à développer l’estime de soi.
- L’estime de soi inconditionnelle, qui ne dépend ni de nos actions, ni de nos relations mais est purement lié au fait d’ÊTRE, d’exister. C’est le noyau dur.
Une équation intéressante pour faire bouger l’estime de soi est la suivante:
Estime de soi = Succès / Attentes
On pourrait donc augmenter notre estime de nous en augmentant nos succès et/ou en diminuant nos attentes.
Une des clés est donc d’accepter de ne pas être compétent en tout !
L’échec comme protection de l’estime de soi
Cela semble contre-intuitif et en contradiction avec l’équation partagée ci-dessus mais se mettre en échec peut être une très bonne parade pour protéger l’estime de soi.
Si je ne bosse pas pour mes examens, c’est pour ainsi dire normal que j’échoue et cela n’affecte donc pas mon estime de moi.
Par contre si je travaille énormément et que c’est un échec, mon estime de moi peut en prendre un coup.
Te reconnais-tu dans cette parade?
Évolution de l’estime de soi
L’estime de soi n’est pas figée et nous pouvons la faire évoluer!
Pour ce faire, Christophe André nous invite à passer par 3 étapes :
- Le renforcement de soi
- L’acceptation de soi
- L’oubli de soi
Le renforcement de soi peut se faire en travaillant sur les pensées négatives, en pratiquant l’auto-verbalisation positive, en se mettant en action.
L’acceptation de soi, c’est accepter ce qui est, qui on est avec compassion. C’est être une bonne amie pour soi; être à la fois exigeante et bienveillante.
L’oubli de soi nécessite de sortir de soi et d’aller vers l’autre, la nature, le monde. Ce n’est pas un déni de soi mais plutôt une invitation à arrêter de se regarder le nombril et de se juger (trop d’estime de soi peut mener au narcissisme…).
Que penses-tu de tout cela?
Est-ce que ces notions t’aident à mieux comprendre ce concept d’estime de soi?
Si tu souhaites en savoir plus, je te conseille bien évidemment de lire les livres de Christophe André.
Et si tu souhaites passer à l’action et oser sans peur du jugement ou des critiques, je serais ravie de t’aider! Réserve ici ta session découverte.