La reconversion professionnelle, une réponse à tout? – Article

the wonders and challenges of humanitarian life

A l'heure actuelle, de nombreuses personnes s'interrogent sur un potentiel changement de carrière. Le besoin de changer d’environnement, l’envie de plus liberté, de moins de stress, de plus de sens les traversent et la reconversion professionnelle peut sembler la solution idéale.

Mais qu’en est-il réellement? La reconversion professionnelle est-elle toujours LA solution? N’y a-t-il pas d’autres possibilités?

Explorons cela ensemble dans cet article!

Différents cas de figure

J’accompagne de nombreuses clientes sur cette question de la reconversion professionnelle. Au fil des sessions de coaching, je me suis rendue compte que la reconversion n’est pas toujours la solution et que différents cas de figure se présentent. 

Je vais les simplifier comme ceci;

  • Mon job me plait, pas mon environnement 
  • Mon job ne me plait plus, mon environnement non plus
  • Mon job ne me plait plus, mon environnement bien
  • Mon job me plait et mon environnement aussi

A ce stade, ce n’est probablement pas très clair… Détaillons donc ces différentes situations.

Mon job me plait, pas mon environnement

Les personnes qui démarrent une réflexion sur une potentielle reconversion professionnelle souhaitent tout d’abord réaliser un bilan de compétences pour savoir où elles se situent afin de pouvoir ensuite explorer les options envisageables pour une réorientation. Nous entamons donc ensemble un travail de fond afin qu’elles redécouvrent leur personnalité, leurs talents, leurs envies.

Ils arrivent fréquemment qu’en cours de route elles se rendent compte qu’en réalité leur métier leur convient très bien et que c’est un autre facteur qui pose problème: l’environnement de travail. Cet environnement leur pèse tellement qu’elles en ont conclu hâtivement que c’est aussi le métier qui ne leur convenait plus.

Et ça se comprend car le contexte professionnel peut empêcher la personne de s'épanouir dans un travail qu’elle aime! 

Trop de travail, trop de stress, peu de reconnaissance, peu d’esprit d'équipe, peu de support,... tous ces critères systémiques peuvent impacter énormément la personne, lui faire penser que c’est le job en lui-même qui pose un souci. Ce sont d’ailleurs des éléments qui peuvent mener à l'épuisement professionnel.

La solution ici c’est donc un changement de contexte. 

L’accompagnement aura alors pour objectif de redonner énergie et confiance à la personne pour qu’elle puisse refaire son CV, sa lettre de motivation et trouver un autre environnement qui lui permettra à nouveau de s'épanouir dans son job.

Mon job ne me plait plus, mon environnement non plus

Ici, tout est remis en question. La personne ne se plaît plus dans son métier et de ce fait, ne se reconnaît probablement plus dans les valeurs véhiculées par son environnement.

Soit la personne a simplement évolué et est dans une autre phase de vie avec d'autres besoins, valeurs, priorités. Soit la personne ne s’est jamais vraiment plu dans son métier mais elle était plutôt douée ou performante et du coup, elle ne s’est jamais vraiment posé la question et a continué à avancer…

Dans cette situation, le coaching permettra de donner une nouvelle direction à la personne tout en explorant quels acquis elle pourra utiliser dans sa réorientation. Même en changeant complètement de voie, il y a toujours plus de compétences à réutiliser que l’on ne le pense initialement!

On se posera aussi toutes les questions du type:

  • Dois-je suivre une formation?
  • Quel statut prendre dans cette nouvelle direction; employé, indépendant, situation hybride combinant les deux?
  • Quel timing pour cette reconversion?
  • Quel est le risque financier de cette reconversion?
  • Quelles sont les aides possibles à la reconversion?

L’accompagnement permettra d’aiguiller la personne dans toutes ces réflexions et l'aidera à passer à l'action en lui donnant confiance en son choix et ses compétences.

Mon job ne me plait plus, mon environnement bien

Dans cette situation, la personne reste car elle aime son contexte de travail. Elle s’y est créé des amitiés, un chouette endroit où travailler mais néanmoins son job ne lui plait plus.

Nous sommes des animaux sociaux et un lien social très fort peut nous amener à rester dans un job qui finalement ne nous épanouit pas.

Dans ce cas-ci, le coaching permettra de trouver une nouvelle direction mais également de changer d'environnement sans culpabilité, ni regret.

Mon job me plait et mon environnement aussi

Euh, du coup, c’est quoi le problème?

Je n’en peux plus!

Lors de certains accompagnements, mes clientes se rendent compte que ce n'est ni le job, ni l’environnement de travail qui posent problème mais leur façon d’aborder leur travail et leur équilibre pro/perso.

Ce sont en général des perfectionnistes qui se mettent une pression de dingue, qui veulent tout faire parfaitement sans demander d’aide et qui du coup, n’en peuvent plus de gérer vie pro/vie perso tambours battants car cela les épuise et ruine finalement leur plaisir. 

Dans cette situation, une reconversion professionnelle n’est pas appropriée car changer d’environnement permettrait certes un renouveau mais les problèmes réapparaîtront plus tard… C’est donc la relation au travail qu’il faut déconstruire. 

Le coaching permettra de comprendre les raisons sous-jacentes du perfectionnisme, de ses impacts afin d’envisager les choses sous un autre angle et retrouver légèreté et plaisir dans son travail et aussi à la maison!

Pour conclure...

Une reconversion professionnelle, c’est vraiment génial! C’est une nouvelle aventure, un nouveau défi, une façon de se réinventer et de réinventer sa vie. Mais ce n’est pas pour tout le monde et pas dans toutes les situations.

La reconversion professionnelle doit donc être abordée avec prudence car elle demande du temps, de l’argent et de l'énergie! Cela ne se fait pas du jour au lendemain, ça se réfléchit, ça se construit et le “pourquoi” doit être bien solide pour pouvoir faire face aux difficultés éventuelles.

En cas d’envie de changement, on explore donc certainement la piste de la reconversion professionnelle mais en prenant en compte tous les éléments!

Si tu es tentée par la reconversion professionnelle et aimerais explorer cette piste, j'en discuterais avec toi avec plaisir! Réserve ta session découverte offerte!

Et pour plus d'information sur la reconversion professionnelle, c'est par ici!

Les Merveilles et les Défis de la vie Humanitaire – Article

the wonders and challenges of humanitarian life

Si tu travailles dans le domaine humanitaire, tu peux être fière !

Fière de toi, fière de ton impact sur le monde, fière de faire chaque jour la différence pour les personnes les plus vulnérables de la planète !

Tu apportes ta pierre à l’édifice et ton travail est probablement une véritable vocation !

Dans le cadre de ton travail, tu as également la possibilité de découvrir le monde.

Tu voyages et vis dans d’autres pays que le tien, ce qui te permet de découvrir d’autres cultures, d’autres religions et d’autres modes de vie. C’est vraiment merveilleux !

Cependant, être travailleur humanitaire n’est pas seulement une carrière, c’est un choix qui a un impact sur toute ta vie, et cela peut parfois être un défi !

Dans cet article, j’aimerais mettre en lumière trois défis importants que j’ai observés lors de mes conversations de coaching avec des travailleuses humanitaires.

Parce qu’être un travailleur humanitaire, c’est bien plus qu’un choix de carrière !

Le rôle de sauveur, les contrats précaires et la cage dorée

 

La plupart des personnes qui débutent leur carrière dans le domaine humanitaire doivent accepter des contrats temporaires. Cela semble être la règle. On commence au bas de l’échelle, on doit faire ses preuves et prouver que l’on veut vraiment ce genre de vie.

Mais ces contrats temporaires peuvent durer des années, ce qui rend la carrière très précaire. On ne sait jamais si l’on aura un autre contrat, ni où l’on vivra dans 6 mois… Dans ces conditions, il peut être très difficile d’élaborer un projet de vie.

C’est très stressant et une des conséquences est que l’on peut être amené à accepter un emploi qui ne nous convienne pas ou qui n’est pas bien payé, parce qu’il faut rester dans le jeu.

Je trouve cela assez brutal. Il y a des gens qui consacrent leur vie à contribuer au monde, et ils doivent se battre pour le faire… tout en étant payés au lance-pierre.

Les organisations pour lesquelles ils travaillent savent probablement qu’ils assument le rôle de sauveur et qu’ils feraient n’importe quoi pour aider ! Il y a tant à faire et ils veulent contribuer à un monde meilleur ! Il est donc plus que probable qu’ils acceptent de se sacrifier un peu pour cela…

Tu me répliqueras probablement que : « Non, c’est parce que les associations et les ONG pour lesquelles elles travaillent ont un budget limité… ».

C’est sans doute vrai pour certaines associations, mais d’autres ont des budgets assez colossaux et pourtant, dans ces organisations, ce n’est que lorsque l’on parvient à décrocher un poste permanent que l’on peut bénéficier d’un très bon salaire et d’avantages que l’on octroie dans d’autres carrières.

Et le chemin pour y parvenir peut être long…

L’ironie, c’est qu’une fois que tu as atteint ce graal, ce poste permanent, la peur de perdre cet emploi bien mérité se fait sentir… et tu peux recommencer à accepter des emplois qui ne correspondent pas à ce que tu veux vraiment afin de conserver le poste et les avantages… Après des années de contrats précaires, tu es entrée dans une cage dorée et tu ne veux surtout pas perdre tout ce pour quoi tu as travaillé.

Comme dans le monde des affaires ou de la politique, à un certain moment, le travail sur le terrain, l’impact de l’organisation sur le monde commence à compter moins que le poste et le salaire…

Bien qu’il y ait eu une véritable vocation, le pourquoi commence à disparaître.

Pas seulement un travail, mais toute une vie!

Une carrière dans le domaine humanitaire n’est pas seulement une carrière, c’est aussi un choix de vie.

L’endroit où tu vis dépendra des opportunités et des missions. Tu es sans cesse en mouvement et voyages beaucoup, ce qui, au début, est très excitant. Mais à un moment donné, cela peut devenir un véritable défi.

De nombreux travailleurs humanitaires commencent à se demander « où est mon chez moi? ».

Ils ont tellement voyagé qu’ils ne savent plus où se poser. Leur payse d’origine n’est plus vraiment leur chez eux, ils ont vu tellement de choses, ils ont tellement changé, qu’il est difficile d’imaginer un retour en arrière.

En ce qui concerne leurs relations, ils ont rencontré beaucoup de gens au fil des ans. Ils ont des amis dans de nombreux pays. C’est à la fois merveilleux et difficile sur le plan émotionnel, car les gens vont et viennent. Ils nouent des relations solides dans des contextes difficiles, puis les gens s’en vont.

Qu’en est-il de tomber amoureux et de fonder une famille ?

Ce n’est pas facile non plus. Les travailleurs humanitaires tombent souvent amoureux alors qu’ils sont en poste dans un autre pays.

Vont-ils rester dans ce pays ? Leur relation est-elle suffisamment forte pour qu’ils ne rentrent pas chez eux ? Ou partiront-ils dans un autre pays, en fonction de leur nouvelle affectation ?

Dans une vie plus « traditionnelle », il n’est pas si difficile de répondre à toutes ces questions… Nous parlons de « ta » ville ou de « la mienne » ou de quelque chose entre les deux. Dans la vie humanitaire, il s’agit de « ton » pays ou du mien, voire de « ton » continent ou du mien, ou encore d’un autre endroit sur la planète! 

La prise de décision est certainement plus complexe pour les travailleurs humanitaires !

Des environnements difficiles et si peu de support

 

Comme tu peux l’imaginer, de nombreux travailleurs humanitaires travaillent dans des pays politiquement ou économiquement instables. C’est là que le travail le plus urgent et le plus important doit être accompli.

Certains travailleurs humanitaires ont des postes sur le terrain et sont là pour gérer les situations d’urgence. C’est leur travail et ils doivent être disponibles à tout moment pour apporter des réponses immédiates aux catastrophes climatiques, aux vagues de réfugiés, à la sécheresse, à la guerre, etc.

D’autres ont des emplois de bureau mais travaillent dans des pays où la tension règne et où la guerre peut éclater à tout moment. Ils sont formés pour être prêts à faire face à ces circonstances. Ils emportent avec eux leur bagage d’urgence avec tout ce qu’il faut pour être évacués si la situation devient trop dangereuse…

Sont-ils aidés pour faire face à tout cela ?

Oui, mais pas assez, je trouve.

Je suis toujours étonnée d’apprendre que dans les domaines de l’aide humanitaire, de la justice, de la santé… où les travailleurs peuvent être confrontés à des situations très difficiles, voire à des atrocités, il y a si peu d’aide psychologique.

D’une certaine manière, ils doivent faire le travail eux-mêmes, chercher de l’aide, sortir de leurs traumatismes,…

Un défi, n’est-ce pas ?

Combien de courage, d’ouverture et de vulnérabilité sont nécessaires pour y parvenir ?

 Permets-moi de terminer cet article en disant « chapeau bas » à tous les travailleurs humanitaires.

Non seulement votre travail est une véritable contribution au monde, mais vous le réalisez souvent avec des ressources externes insuffisantes et devez faire appel à vos propres ressources pour y parvenir.

Ne perdez pas de vue que vous êtes aussi des êtres humains et que vous ne pouvez prendre soin des autres que si vous prenez d’abord soin de vous.

Si tu travailles dans l’humanitaire et que tu  sens que tu perds ton optimisme initial, ou une partie de toi-même, ou si tu commences à avoir des difficultés à prendre des décisions pour les prochaines étapes de ta vie ou de ta carrière, n’hésite pas à demander de l’aide. Toi aussi, tu as besoin d’un peu de soutien.

« Les 7 lois à connaître pour mieux organiser ton emploi du temps! » – Article

Pareto, Parkinson, Fraisse, Carlson, Illich, Laborit, Swoboda-Fliess-Teltscher,...

Et ouiiii, il y a même des lois concernant le temps et la planification du temps!

Pfiou! 😅

Comme quoi, on n’a rien inventé et au lieu de réinventer la roue, c’est plutôt intéressant de se pencher sur ce qui a déjà été dit, testé, prouvé avant nous…

Enfin, on n’est pas obligé mais ça peut nous être utile!

Je te partage ici 7 lois sur la gestion du temps. C’est celles que je préfère et qui me semblent les plus utiles pour organiser ton emploi du temps.

1. La loi de Parkinson: “Le temps est comme un gaz : il se dilate pour occuper tout l’espace disponible!”

Je pense que c'est ma loi préférée!

En gros, cela veut dire que plus tu as de temps pour faire quelque chose, plus tu prends ce temps! 

Cela veut aussi dire que plus tu as de temps pour ne rien faire, plus tu prends ce temps! 

Une invitation donc à cadrer le temps en utilisant une méthode de “time boxing” comme la technique Pomodoro par exemple.

2. La loi de Fraisse: “1 heure n’est pas toujours égale à 1 heure!”

C’est certain que les enfants comprennent vite que le temps est relatif et psychologique!! Une heure de jeu vidéo n’est pas égale à une heure de devoir!  Quand on est dans son “flow”, le temps file! 😅

Et bien c’est la même chose pour nous et il faut donc prendre cela en compte dans notre planning. 

3. La loi de Pareto: "80% des effets (résultats) proviennent de 20% des causes (actions)."

Une loi qui t’invite à choisir judicieusement tes actions !

Pas la peine de courir dans tous les sens et de brasser de l’air… Prendre un moment pour réfléchir à comment utiliser son temps et son énergie est bien plus efficace! 

4. La loi de Carlson: “Tout travail interrompu sera moins efficace et prendra plus de temps que s'il était réalisé de manière continue.”

Génial! Il y a même une loi qui dit que le multitâches est contre-productif!

Comme quoi, il n’y a pas que moi qui le dis!

Donc on cache son teléphone portable et on se concentre sur une chose à la fois!

5. La loi d'Illich: “Au-delà d'un certain seuil, l'efficacité humaine diminue, devenant même négative.”

Waouw, j’adore ces lois!

Et oui, cela ne sert à rien de s’obstiner et de faire des longues journées de travail quand cela n'avance pas!

A nouveau c’est contre-productif; on perd son énergie, son temps, sa santé mentale,... Un gros dodo et on s’y remet demain. 

6. La loi de Laborit ou le principe du moindre effort: “Les humains préfèrent effectuer des tâches simples qui donnent une satisfaction immédiate pour éviter le stress et les désagréments.”

Hahaha, sans blague! La gratification immédiate! 

Bref, on essaie de commencer ses journées avec les choses les moins drôles, comme ça on évite de ne jamais les faire! 

7. La loi de Swoboda-Fliess-Teltscher: “Notre productivité est directement guidée par nos rythmes biologiques.”

Oui, le nom de cette loi est moins facile à retenir...

Retenons juste qu'il y a en effet des moments où notre cerveau est plus actif! En général, en matinée et en fin de journée.

Et d'autres où il l'est moins! On évite donc les moments où le cerveau est ramolli pour réfléchir à des choses très importantes… par exemple, juste après le lunch car à ce moment-là c’est la digestion qui a la priorité et non la réflexion…  

Alors, qu’en dis-tu? Elles sont sympas ces lois, non? 

Quelle est celle qui te parle le plus? Utilise-la dans les prochains jours pour planifier tes activités! 

Retrouve toutes ces lois ainsi que d’autres conseils et astuces pour organiser ton emploi du temps et gérer ton énergie au quotidien dans le document: “Planifie 2023 avec intention!”.

Télécharge-le gratuitement ici!

Bon planning!

« De l’expatriation à l’entreprenariat, il n’y a qu’un pas! » – Article

Cela fait un moment que je voulais écrire un article sur l’expatriation.

Un article sur les défis et les opportunités de l’expatriation.

Et pour être tout à fait honnête, plus précisément sur le rôle peu connu et valorisé de la femme expatriée, le conjoint suiveur…

Mais je ne savais pas trop comment aborder cet article…

En relisant mes notes, je me suis rendue compte que les femmes expatriées ont énormement de choses en commun avec les entrepreneurs ! Et en effet beaucoup d’entre eux, comme moi, deviennent entrepreneuses !

Alors, quelles sont les forces que les épouses d’expatriées développent pendant l’expatriation qui les rendent super adaptées à un rôle d’entrepreneur ?

J’ai fait quelques recherches et voici 5 caractéristiques que possèdent les entrepreneurs à succès et les épouses expatriées :

  • Réseautage
  • Planification
  • Confiance
  • Créativité
  • et Optimisme!

Et je ne m’attarde même pas dans cet article sur d’autres qualités telles que l’ouverture d’esprit, la tolérance au risque, la flexibilité, la résilience,… qui sont également communes aux expatriés et aux entrepreneurs ! Ce sera probablement dans un prochain article !

La femme expatriée est une pro du réseautage !

 Qu’il s’agisse de réseautage en ligne ou de réseautage en face à face, la femme expatriée est obligée de sortir de sa zone de confort car elle est souvent chargée de créer ce qui sera la vie sociale pour elle-même et sa famille.

Le réseautage est un must lorsque vous êtes nouveau en ville pour comprendre les choses à faire et à ne pas faire et pour créer un réseau de soutien pour vous et votre famille.

Peu importe que vous soyez extraverti ou introverti, vous devez sortir de votre zone de confort, rencontrer du monde, avoir l’esprit ouvert, oser parler à des inconnus, demander tout et n’importe quoi pour trouver votre place dans ce nouvel environnement (et cela va de trouver la meilleure épicerie ou des activités pour les enfants à résoudre les problèmes de passeport ou d’impôt).

Pour y parvenir, la femme expatriée doit accepter de se sentir vulnérable et ne pas avoir peur d’être rejetée.

Après avoir exploré toutes les avenues possibles de réseautage, elle choisira ensuite celles qui conviendront le mieux à elle et à sa famille, ce qui signifie aussi décliner diplomatiquement certaines options.

Ayant créé son propre réseau de soutien, sachant exactement à qui demander ou à qui s’adresser pour toute question ou défi éventuel, elle devient souvent la personne de référence pour les nouveaux expatriés et lorsqu’elle quitte son pays d’accueil actuel pour un nouveau, elle devient une pro pour entretenir son réseau mondial !

C’est une super planificatrice et organisatrice !

Au début, une nouvelle épouse expatriée pensera probablement « quelle belle opportunité, j’ai maintenant tout le temps du monde pour faire tout ce que j’ai toujours voulu faire quand je travaillais ! ».

Et bientôt elle se rendra compte que comme le gaz, le temps se dilate jusqu’à remplir tout l’espace disponible…

Si elle ne planifie pas sa journée, le temps passera et elle se demandera ce qu’elle fait de ses jours, semaines, mois,…

Sans patron lui disant quoi faire ni comment organiser sa journée, la femme expatriée deviendra sa propre patronne et créera une routine pour gérer le ménage tout en atteignant les objectifs qu’elle s’est fixés !

Elle est définitivement la grande planificatrice et organisatrice pour toute la famille ; s’occuper des enfants, des activités scolaires, des tâches ménagères, de l’entretien, des courses, de la planification des vacances, du réseau social,… c’est pour elle!

Et en plus de cela, elle devra aussi faire de la place et prendre du temps pour se réaliser et atteindre ses objectifs !

Cela ne ressemble-t-il pas au programme d’un ministre? Ou à l’agenda d’un entrepreneur?

Courage et confiance sont ses devises.

Être dans un nouvel environnement, être bombardée de nouvelles informations, rencontrer autant de nouvelles personnes, endosser un nouveau rôle, être confrontée à d’autres façons de faire peut définitivement nous faire perdre nos repères.

De plus, les épouses expatriées sont souvent confrontées au fait de ne plus avoir de travail, et donc de perdre une partie de leur identité.

Tout cela peut ébranler leur confiance.

Il faut une bonne dose de courage pour ne pas perdre de vue qui vous êtes vraiment et ce que vous voulez vraiment.

Il faut aussi beaucoup de confiance en soi pour continuer à valoriser vos talents, vos compétences, vos valeurs et pour avancer, trouver votre place et faire les bons choix pour vous-même.

Elle ne peut pas le faire sans être créative !

Créer un nouvel équilibre pour elle-même et toute la famille ne peut se faire sans sortir des sentiers battus et faire appel à sa créativité.

Créativité dans la façon dont elle passera du temps avec les enfants. Être à la maison à temps plein ne signifie pas spécifiquement du temps de qualité. Cela signifie souvent « Au secours, trop de temps avec les enfants, j’ai besoin d’air ! ». Pour trouver un équilibre dans cette nouvelle situation, elle doit inventer une façon créative de passer du temps avec ses enfants afin que chacun trouve joie et épanouissement.

Créativité pour faire de la place à son couple. Être à l’étranger signifie être loin. On a peut-être plus de temps pour notre noyau familial et on se rapproche de nos enfants mais en même temps, les enfants sont toujours là ! Pas de famille immédiate ou d’amis pour les emmener un après-midi ou un week-end et passer du temps en couple. Alors la créativité est une nouvelle fois au rendez-vous pour réinventer un peu de répit pour le couple.

Créativité pour rester connecté avec le pays d’origine! Il faut de la planification et de la créativité (surtout s’il y a un gros décalage horaire) pour organiser des appels vidéo, des moments privilégiés pour les enfants avec leurs grands-parents, marraine et parrain, partager des aventures en famille sur un blog, organiser des anniversaires en ligne,…

Créativité au quotidien pour développer des options potentielles et trouver des solutions pour faire face à tous les nouveaux problèmes auxquels la famille est confrontée dans un nouvel environnement !

L’optimisme est sa seconde nature !

Tout est nouveau, tout est à découvrir, les trucs cool comme les moins cool. Il y a beaucoup de changements, de défis et d’incertitudes et au début de l’expatriation c’est beaucoup à gérer d’un coup.

Certains jours, tout va bien, la vie est belle et l’expatriation est le rêve.

D’autres jours ça va mal, on se rend compte que ce ne sont pas que des vacances mais que c’est notre vie maintenant et qu’il y a des choses qu’on n’aime pas. Nous sommes loin de ceux qui nous connaissent par cœur et parfois nous avons juste envie de nous recoucher et de pleurer.

C’est aussi ce que signifie être un expatrié; des montagnes russes émotionnelles, avec des hauts et des bas profonds ; les sensations y sont plus grandes !

Il est donc essentiel de cultiver un état d’esprit positif, quoi qu’il arrive.

Cela demande également un optimisme et un sens de l’humour sans faille pour surmonter les défis et toujours les voir comme des opportunités d’apprendre et de grandir !

N’est-ce pas encore l’esprit d’un entrepreneur ?

Envie de developper ton projet entreprenerial en expatriation?

Réserve ta session découverte et discutons ensemble des étapes nécessaires à la réalisation de ton projet!

Nos émotions sous contrôle… – Article

Quelles sont nos émotions de base?

Les émotions de base sont comme les couleurs primaires des émotions.

Selon les experts, il existe 8 émotions de base.

  • Tristesse
  • Honte
  • Dégoût
  • Colère
  • Peur
  • Surprise
  • Joie
  • Confiance

Viennent ensuite les émotions plus complexes, comme la jalousie, qui peut être un mélange de peur, de honte et de colère. Ou à l’autre extrémité du spectre se trouve l’amour, qui peut être un mélange de joie et de confiance.

Les multiples combinaisons créent une palette très colorée, chacun de nous ayant sa propre version très unique.

Ce qui me frappe dans cette catégorisation, c’est que nous avons tendance à commencer avec plus d’émotions négatives (vibrations énergétiques plus faibles) que d’émotions positives (vibrations énergétiques plus élevées)… I

Intéressant, non ?

Nos émotions sont des messagers…

Une émotion est une énergie circulant dans notre corps pour nous délivrer un message. Notre cerveau a traité une information (stimulus externe) et le résultat est une émotion.

  • Que devons-nous comprendre de nos émotions ?
  • Quelle est l’émotion qui se déclenche en nous ?
  • Et que fait-on de cette émotion ?

Tout d’abord, il est important d’accueillir et d’accepter notre émotion et de ne pas l’ignorer. Ensuite, on peut essayer de nommer notre émotion. Laquelle est-ce? Ce n’est pas toujours facile à définir! Et finalement, on peut décripter et comprendre son message.

  • Ma colère est-elle due à un besoin non rencontrée ou à une valeur non satisfaite ?
  • Est-ce que ma joie me dit où aller ?
  • Ma peur m’invite-t-elle à me dépasser ?
  • Est-ce que ma tristesse me dit de lâcher prise ?

Se poser ces questions nous permet de comprendre ce qui se passe en nous. Nous pouvons alors décider quel comportement nous voulons adopter.

Malheureusement, très souvent, notre réaction émotionnelle est immédiate, spontanée, irréfléchie, …

Nous ne prenons pas l’espace ou le temps entre notre émotion et notre réaction.

Comment mieux gérer nos émotions?

Comme mentionné précédemment, nos émotions sont des messagers.

La façon dont nous y réagissons dépend de nous. Il y a un espace entre notre émotion et notre réponse.

Parfois, l’émotion est si forte que la réaction est immédiate. C’est une question de survie, l’amygdale prend le relais et notre néocortex ne répond plus car notre oxygène et notre énergie sont utilisés pour offrir une réponse de survie rapide (combattre, voler, se figer, se rassembler).

Exemple : Votre enfant traverse la rue sans remarquer qu’une voiture arrive, vous avez extrêmement peur, vous ne réfléchissez pas, vous l’attrapez. Il n’y a pas d’analyse, vous agissez.

Vous ne pourrez analyser la situation que lorsque le danger sera passé, lorsque votre néocortex sera à nouveau connecté.

Habituellement, nous avons une émotion et nous sommes capables de prendre un moment (et d’utiliser notre néocortex) avant de réagir.

Ne pas prendre ce moment peut nous conduire à une réponse que nous pourrions regretter par la suite…

Exemple : Votre collègue ne livre pas un document comme convenu, vous êtes très contrarié. Vous pouvez exprimer votre colère ou prendre un moment pour respirer et réfléchir à la meilleure façon de la gérer.

Alors, comment mieux gérer nos émotions ?

Première chose à faire : une PAUSE. Cette pause est essentielle !

Comment utiliser cette pause?

Une pause nous aide;

  • à ne pas réagir immédiatement à nos émotions
  • à comprendre la raison de cette émotion
  • à analyser si cette émotion ne concerne que nous ou implique d’autres personnes
    à juger si une réaction à cette émotion est importante

Si l’émotion ne concerne que vous-même et que la réaction vous appartient et n’a rien à voir avec les autres, alors l’accent doit être mis sur ce que VOUS pouvez faire pour réguler cette émotion.

Exemple : J’étais sur le point de crier sur mes enfants. Pourquoi? Je ne sais pas vraiment, ils n’ont rien fait de spécial à part être des enfants. Je suis énervée à cause de ma journée. J’ai besoin de faire de l’exercice pour réduire mon niveau de stress.

S’il s’agit d’une atteinte à vos besoins ou à vos valeurs, la première étape serait de réfléchir et de vous demander si vous avez le contrôle et si c’est important ou non.

Exemple : Pendant le confinement mon besoin d’avoir des moments seule n’est plus respecté… Cela m’impacte fortement. Cela ne dépend pas uniquement de moi et je peux prendre des mesures pour communiquer mon besoin et son importance à ma famille.

En conclusion

Quelle que soit l’émotion, ne laissez pas votre réaction prendre le dessus!

Prenez du recul pour faire une pause et réfléchir.

Seulement après cela, décidez quelle est la meilleure façon de gérer votre émotion ;

  • accepter l’émotion car c’est une réaction normale (par exemple, être triste face à un événement difficile)
  • passer à l’action (par exemple, communiquer vos besoins pour ne plus vous sentir contrarié)
  • réinitialiser (par exemple, faire de l’exercice pour soulager le stress de la journée)
  • ou même changer votre émotion (par exemple, reconnaître que vous avez commencé la journée du mauvais pied et passer à une humeur plus heureuse)

Envie d’aller plus loin dans la compréhension de tes émotions? Télécharge le modèle en 4 étapes de la communiation non-violente! Tu le trouveras sous l’onglet « Cadeaux »!

Le Syndrome de l’Imposteur – « Qui suis-je pour…? » – Article

  • As-tu parfois l’impression que ce n’est pas à toi de partager ou de donner ton avis sur un sujet précis ?
  • Travailles-tu plus dur que les autres pour faire tes preuves ?
  • Doutes-tu de tes réalisations, même si tu reçois des commentaires positifs ?
  • Attribues-tu ton succès à la chance ou au hasard ?
  • Te demandes-tu si tu as suffisamment d’expérience ou de qualifications pour obtenir le job?

Ces questions sont quelques exemples de pensées qui ont pu traverser ton esprit si tu souffres du syndrome de l’imposteur.

Te reconnais-tu dans l’un de ces cas? 

C’est quoi le syndrome de l’imposteur? 

En termes simples, le syndrome de l’imposteur est la peur d’être révélé comme une fraude.

La pensée sous-jacente de quelqu’un qui souffre du syndrome de l’imposteur est la suivante ; « J’ai peut-être pu, jusqu’à présent, cacher mon incompétence mais un jour les gens se rendront compte que je ne suis pas si bon que ça dans ce que je fais ».

Bien que tout le monde puisse rencontrer ce sentiment à un moment donné de sa vie ou de sa carrière, cela devient un problème s’il s’agit d’un schéma récurrent qui nous empêche d’avancer dans nos rêves ou nos aspirations.

Les différents types de syndrome de l’imposteur 

En fait, il n’y a pas qu’un seul syndrome de l’imposteur… mais plusieurs types de syndromes de l’imposteur et tu pourrais être confronté à un ou plusieurs d’entre eux… 🤪

Permets-moi de commencer par les énumérer :

  • Superwoman
  • Soliste
  • Expert
  • Perfectionniste
  • Génie naturel

Voici un peu plus de précisions sur chacun d’eux;

  1. La superwoman en fait trop, travaillant 3 fois plus dur que les autres pour faire ses preuves. Elle se stretche jusqu’à la limite pour tout gérer.
  2. La soliste veut tout faire par elle-même et elle ne demande ni aide ni soutien car cela voudrait dire, dans son esprit, qu’elle n’est pas capable de le faire et prouverait finalement son incompétence.
  3. L’experte n’est jamais prête à partager son expertise car il y a toujours quelque chose de plus à apprendre, une autre formation à faire ou certification à compléter…
  4. La perfectionniste veut que ce soit 100% parfait, 100% du temps et comme il y a toujours quelque chose à améliorer, la perfectionniste perd beaucoup de temps et d’énergie pour accomplir une tâche.
  5. Enfin, le génie naturel pense que si elle ne peut pas exceller avec ses talents actuels, cela signifie qu’elle ne sera jamais bonne dans ce domaine.

On peut réagir de différentes manières face au syndrome de l’imposteur :

  • soit on procrastine (ou même on arrête): « ‘c’est trop pour moi, impossible à faire, donc je ferais mieux de ne même pas essayer »
  • soit on en fait trop : « J’ai besoin de travailler plus dur, jour et nuit, si besoin, mais je vais prouver que je peux le faire »

Dans tous les cas, le syndrome de l’imposteur nous laisse insatisfaits et malheureux. Peu importe à quel point nous essayons et peu importe si nous réussissons, nous nous sentons toujours anxieux, nous doutons de nous-mêmes et nous ne célébrons pas nos réalisations.

Comment vaincre le syndrome de l’imposteur?

Suis-je l’expert sur ce sujet? Non! 😉

Mais permets-moi de te partager quelques suggestions qui pourraient t’aider à changer ta façon de penser.

Tout d’abord, je te suggère d’essayer ce qui suit:

  • cultive un état d’esprit positif : sois gentil avec toi-même, accepte et apprends de tes erreurs et célèbre tes réalisations
  • remplace la peur par l’action : mets-toi au défi, ose essayer quelque chose de nouveau ; prépare-toi, essaie, apprends et fais-le à nouveau
  • utilise une approche étape par étape et mesure tes progrès et non un succès immédiat

Voici également quelques citations et réflexions pour chacun des syndromes de l’imposteur, que tu pourras utiliser face à tes défis :

1. Superwoman : « Fais-toi confiance, tu en sais plus que tu ne le crois! » Benjamin Spock

Est-ce la quantité qui compte ou la qualité ? N’es-tu pas plus efficace et percutante lorsque tu es moins fatigués et débordés ? Alors, ne te compare pas aux autres, mise sur tes propres talents et prends soin de toi.

2. Soliste : « You can do anything but not everything! » David Allen

Tu ne peux pas tout savoir et tout faire. Dans quel domaine tes compétences sont-elles les plus utiles ? Pourquoi ne pas déléguer une partie de ton travail à d’autres ? Ou créer un groupe de soutien pour favoriser l’apprentissage et évoluer ensemble?

3. Expert : « L’expert en tout était autrefois un débutant!  Helen Hayes

La connaissance est sans fin; il y aura toujours quelque chose de plus à savoir. Mais ne sais-tu pas déjà quelque chose qui contribuerait aux autres ? C’est certainement le cas, alors ne gaspille pas ton savoir, partage-le.

4. Perfectionniste : « Mieux vaut fait que parfait!” Sheryl Sandberg

Cela peut toujours être mieux. Il y a tellement de façons de s’améliorer. Mais combien de temps et d’énergie voulez-vous y consacrer ? Votre temps et votre valeur ne sont-ils pas mieux utilisés pour autre chose.

5. Génie naturel : « As much as talent counts, effort counts twice!” Angela Duckworth

Si la tâche t’intéresse et que tu n’es pas encore bon, pourquoi ne pas investir en toi? Avec du temps et des efforts, tu pourras devenir bon ou même exceller !

Enfin, n’oublie pas que la vie est un voyage d’apprentissage ! On apprend tous les jours !

Alors sors de ta zone de confort, apprends et tu seras étonné de voir à quel point tu peux grandir !

Voici un autre article qui peut aussi t’être utile : « Le perfectionnisme, ça vous parle? »