Équilibre pro-perso : Et si ce n’était pas juste une question de temps ?- Article

Equilibre pro-perso

On parle souvent de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, mais de quoi s’agit-il vraiment ?

Lors de discussions en groupe avec mes clientes, un point commun est ressorti : l’équilibre privé-pro, pour elles, c’est surtout la capacité d’être pleinement présent dans ce que l’on fait, que ce soit au travail ou à la maison.

En d’autres termes : être mentalement et émotionnellement là où l’on est censé être, pour éviter que l’un de ces domaines n’empiète sur l’autre.

Finalement, cet équilibre serait donc avant tout lié à notre capacité à vivre le moment présent.

Un équilibre personnel, mouvant et en constante évolution

Il est évident que cet équilibre n’est ni rigide, ni figé :
il évolue en fonction de notre phase de vie, de notre énergie, de nos priorités, des saisons…

  • On n’a pas les mêmes besoins en sortant des études, en devenant parent ou lorsque les enfants quittent la maison.
  • L’énergie de nos 30 ans n’est pas celle de nos 50 ans.
  • Nos priorités, nos besoins changent, et notre équilibre aussi.

L’équilibre pro-perso est donc profondément personnel.
Il n’y a pas de recette universelle : il est intimement lié à nos valeurs, nos besoins et nos envies.
Certaines personnes aiment énormément travailler et s’y épanouissent ; d’autres ont besoin de beaucoup plus de temps personnel.
Chacun doit trouver son propre chemin.

Les obstacles systémiques et individuels

Même avec une définition claire de notre équilibre, il n’est pas toujours facile de l’atteindre, à cause de contraintes multiples :

Au niveau systémique :

  • Horaires contraignants
  • Déplacements professionnels
  • Charge de travail
  • Organisation familiale (où les femmes prennent encore souvent la majorité de la charge mentale)

Le télétravail peut parfois aider… ou, au contraire, rendre les frontières encore plus floues.

Au niveau individuel :

  • Perfectionnisme
  • Difficulté à lâcher prise
  • Difficulté de dire non
  • Besoin compulsif de contrôle et de responsabilité

Résultat : même avec des conditions de travail « raisonnables », on peut se sentir débordé.e si mentalement, on n’arrive pas à séparer les deux sphères.

Encore une fois, rester dans l’instant présent devient un levier clé.

Quelques pistes concrètes pour rééquilibrer sa vie

Bien sûr, il ne suffit pas que d’y penser à  l’équilibre privé-professionnel… Il est essentiel de le concrétiser en passant à l’action.

Voici quelques leviers puissants :

  • Repenser ses priorités
  • Privilégier la qualité du temps passé plutôt que la quantité
  • Accepter de diminuer ses exigences
  • Apprendre à dire non sans culpabiliser
  • Déléguer certaines tâches
  • Lâcher prise sur ce qui n’est pas essentiel
  • Prendre vraiment du temps pour soi
  • Sortir des injonctions du type « il faut » ou « je dois »

Exemples pratiques :

  • Pratiquer la cohérence cardiaque ou la méditation pour sortir de l’agitation mentale

  • Se tenir à des horaires de travail fixes
  • Confier des tâches ménagères aux enfants (mettre/desservir la table, ranger le linge…)

  • Appliquer la loi 80/20 (80% du résultat vient de 20% de l’effort) : mieux vaut fait que parfait !

  • Ne pas dire « oui » automatiquement : laisser mûrir sa réponse.

  • Prendre un abonnement à une activité sportive (un investissement engageant !)

  • Trouver un buddy pour se motiver à prendre soin de soi

  • Limiter le temps sur smartphone pour éviter les pertes de temps et d’énergie inutiles

L’agenda : un outil indispensable

Pour rendre tout cela concret, notre agenda est notre meilleur allié.

Afin de planifier :

  • Des moments de pause au travail
  • Des moments entre ami.e.s
  • Des séances de sport
  • Des moments pour vous, tout simplement

Car si ce n’est pas planifié, ce ne sera pas fait.

Petit conseil final : penser petit !

Ne surchargez pas votre agenda avec mille nouvelles résolutions.

Dans la mise en place de ces nouvelles habitudes, il est judicieux de penser petit . Si on va trop vite, trop fort, on risque de s’essouffler rapidement et d’abandonner.

Commencez donc petit :

  • 3 × 5 minutes de cohérence cardiaque
  • 10 minutes de méditation
  • 15 minutes de yoga, de marche ou juste de temps pour soi

C’est déjà 40 minutes qui peuvent transformer votre journée… et votre équilibre.

 

Et vous, où en êtes-vous dans votre recherche d’équilibre privé-professionnel ? Quelles astuces fonctionnent pour vous ? 

« 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde » – Gauthier Seys

Déconstruire la peur, construire l'audace

« Déconstruire la peur, construire l’audace! » 


Telle est la thématique de l’interview menée par Gauthier Seys dans « 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde ».

C’est la troisième fois (ou peut-être quatrième ?) que j’ai le plaisir d’échanger avec Gauthier. Cette fois-ci, nous avons exploré les notions de peur et d’audace !

Nous avons également pris le temps de revenir sur mon parcours, ma reconversion professionnelle en expatriation, ainsi que sur mon livre Pandore a raison. L’occasion aussi de discuter de mon nouveau programme « Les Ôdacieuses ».

Un grand merci à Gauthier pour cette nouvelle invitation et à EXPAT PRO pour cette opportunité renouvelée ! 🙏🏻

Belle écoute ! 🎧

Podcast « Le bonheur rentable » – Valérie Delande

Podcast "Le bonheur rentable"

Dans son émission « Le bonheur rentable » sur BXFM 104.3 FM, Valérie Delande revient sur mon parcours de fêlée; burnout, expatriation, reconversion professionnelle, impatriation… et me pose 3 questions qui sortent de l’ordinaire:

  • Quel est mon capital identitaire ?
  • Quel est mon capital humanitaire ?
  • Quel est mon capital monétaire ?

Une réflexion très intéressante que je t’invite à découvrir sans plus tarder!

Belle écoute ! 🎧

3 conseils pour trouver un job qui a du sens – Article « Références »

3 conseils trouver un job qui a du sens
Chercher un nouvel emploi est souvent une période stressante.
Recherches, envois de CV, entretiens, attente de réponses… Tout cela prend du temps, de l’énergie et peut mener à des moments de doute.
Alors comment traverser cette période pas toujours évidente à vivre ?

1. Évitez de vous disperser

Prospecter partout, c’est prospecter nulle part et cela peut vous faire perdre un temps fou et beaucoup d’énergie. C’est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Il est donc primordial de tout d’abord définir ce que vous recherchez. Quel métier, quelle industrie, quelles compétences, quelle région, quel statut… ? Un travail d’introspection peut être nécessaire pour redéfinir ce que vous souhaitez ou au contraire ce que vous ne souhaitez plus, ce qui vous plaît, ce pour quoi vous êtes compétent…

Voici un petit exercice utile à réaliser : faire une ligne du temps reprenant vos différentes expériences professionnelles afin d’évaluer ce qui a vous a donné de l’énergie (ou pas) et surtout pourquoi. Cette réflexion permet de clarifier les choses et de définir les critères pour votre recherche d’emploi, dont certains peuvent être non négociables. Armé de cette information, il vous sera alors plus facile de vous lancer dans des recherches, de revoir votre CV en fonction des compétences que vous souhaitez mettre en avant et de la nouvelle direction que vous souhaitez prendre.

 

2. Communiquez ce que vous souhaitez

 

La recherche d’emploi passe souvent par l’envoi d’un CV et d’une lettre de motivation pour des postes précis ou de façon spontanée. Mais il est important de ne pas négliger d’autres canaux de communication. Rendez-vous visible sur des plateformes de recrutement en ligne, sur les réseaux (notamment LinkedIn), contactez des entreprises qui vous intéressent, des sociétés de recrutement, des agences intérims, des chasseurs de têtes…

Activez également votre réseau personnel, qu’il soit professionnel ou privé. Parlez de votre projet professionnel autour de vous, à des anciens collègues, des amis, de la famille… Toutes ces conversations sont des graines que vous semez et vous serez sans doute surpris de celle qui poussera !

 

3. Restez authentique en entretien

 

Lors de mes sessions de coaching, je remarque que les entretiens sont source de beaucoup de stress, comme si on repassait un examen. Or un entretien c’est une rencontre, pas un test ! C’est une rencontre afin que l’entreprise évalue si votre profil convient, mais également afin que vous puissiez évaluer si ce que vous propose l’entreprise vous convient. C’est donc le moment d’être curieux et de poser des questions. Renseignez-vous avant l’entretien sur l’entreprise, sur votre interlocuteur, et préparez quelques questions. Avant tout, respirez et restez vous-mêmes !

 

Article écrit pour Références.

5 astuces pour tenir ses bonnes résolutions – Article « Références »

5 astuces pour tenir ses bonnes résolutions

Ça y est, on est en janvier ! Le mois des bonnes résolutions : se remettre au sport, faire un régime, arrêter de fumer… Toutes ces belles intentions sont typiquement prises au début de l’année, avant de souvent disparaître. Voici cinq conseils pour les conserver plus longtemps.

 

C’est vrai que le démarrage d’une nouvelle année est un moment propice pour faire le point, commencer de nouvelles choses, arrêter de mauvaises habitudes… Mais nous le savons tous : la majorité des bonnes intentions passe à la trappe en quelques jours, voire en quelques semaines… Comment cela se fait-il ?

Il est plus que probable que tous les ingrédients d’une bonne résolution ne sont pas au rendez-vous !

Cinq ingrédients sont nécessaires pour les mener à bien : une intention précise ; un pourquoi clair ; un plan d’actions ; une mesure du progrès  et enfin un peu de courage et de patience.

 

 

1. Une intention précise

En effet, le constat « il faudrait que je fasse plus de sport cette année » n’est pas très précis. D’ailleurs, tous les « il faudrait », « ce serait bien », « je devrais »… ne sont pas des intentions mais sonnent plutôt comme des obligations ou des rêves lointains, bien trop vagues pour une bonne résolution. « Je vais faire 2 sessions de 1 heure de sport par semaine », par exemple, est déjà une intention plus précise, plus définie et concrète.

 

2. Un pourquoi clair

Ne reste plus qu’à définir un « pourquoi » qui devrait être plus important que toutes les bonnes raisons de ne pas la faire ! « Je sais que cela me fait du bien et me donne de l’énergie. Je suis plus en forme et de meilleure humeur avec 2 heures de sport quotidiennes. » Un pourquoi clair permet de tenir la distance et de se souvenir de la raison de la bonne résolution, en cas de doutes ou de coups de mou.

3. Un vrai plan d’action

Ensuite, n’oublions pas le plan d’actions. Il faut les caser les deux heures de sport. Quel jour ? Où ? Avec qui ? Si ce n’est pas planifié dans les agendas, cela risque de rapidement passer à la trappe. On s’organise donc pour enlever toute contrainte qui nous empêcherait de passer à l’action ou qui nous permettrait de trouver une bonne excuse pour ne pas tenir sa résolution.

 

4. Une mesure du progrès

Mesurer et/ou de visualiser ses progrès est important pour se rendre compte du chemin parcouru, surtout si la bonne résolution prend du temps. Quelques exemples : le nombre de session de sport par semaine ; la diminution des kilos sur la balance ou les moments planifiés en famille sur le mois.

5. Un peu de courage et de patience

Il n’est pas facile de changer nos habitudes. Cela demande de la répétition et donc du temps. Il faut faire quelques efforts au début pour se mettre en action. Cela nécessite également un peu de courage pour perdurer dans la durée. Il est souvent nécessaire de faire preuve de patience pour atteindre les résultats escomptés. On se laisse donc le temps de réaliser ses bonnes résolutions sans les laisser tomber à la première difficulté… C’est à vous maintenant !

 

Article écrit pour Références.

 

 

L’argent, un sujet toujours tabou dans la vie comme au travail – Article « Références »

L'argent, un sujet toujours tabou
L’argent, qui a pris une place centrale dans nos vies, reste un sujet sensible dont on parle peu à la maison, en famille ou au boulot. Il conditionne pourtant de nombreuses décisions. Tour d’horizon de quelques fausses croyances.

Notre relation à l’argent influence fortement nos opinions, nos choix et nos comportements dans nos vies privée et professionnelle. Or, cette relation n’est souvent pas rationnelle, mais émotionnelle, fondée sur des croyances, des peurs et des blessures. Explorons certaines d’entre elles, histoire de lever un bout de voile sur ce sujet tabou.

Je vaux ce que je gagne

L’argent mesure, pour beaucoup d’entre nous, notre importance, notre valeur aux yeux du monde. Si je gagne beaucoup, je suis quelqu’un. Si je gagne peu, je ne suis pas grand-chose… Et c’est souvent par ce prisme que l’on juge les gens que l’on rencontre. Cette croyance peut nous amener à vouloir accumuler de l’argent, symbole de notre valeur. Par conséquent, l’argent peut devenir une fin en soi au lieu de rester un moyen d’échange.

L’argent est sale et honteux

A contrario, pour certaines personnes, l’argent a une connotation sale ou honteuse. Il est difficile pour ces personnes de demander de l’argent, de valoriser leur travail à sa juste valeur, ou de demander une promotion, car l’argent est perçu comme quelque chose de négatif. De ce fait, ces personnes peuvent inconsciemment prendre des décisions ou avoir des comportements qui repoussent l’argent. En effet, si l’argent est sale, je n’en veux pas…

Ne mélangeons pas plaisir et argent

Il y a aussi cette idée que si l’on aime ce que l’on fait, si c’est une passion, une vocation, on n’est pas vraiment en droit de demander une rémunération. On dissocie le plaisir et l’argent ; l’argent ne se mérite que si l’on fait des efforts et pas si on s’amuse. Cette croyance amène certaines personnes à penser « étant donné que j’aime mon métier et que cela ne me coûte pas de le faire, je ne vois pas pourquoi je serais payée… ». Certains indépendants ou entrepreneurs faisant face à cette croyance ont du mal à monnayer leurs prestations.

Si c’est de l’humain, c’est gratuit

Il y a également une croyance collective selon laquelle des activités où les valeurs humaines sont très présentes ne doivent pas être rémunérées ou très peu. En effet, il est « normal » de prendre soin d’autrui, c’est naturel et cela ne doit pas être rémunérateur ! A contrario, des métiers porteurs de peu de valeurs humaines peuvent au contraire être très bien payés.

Des croyances qui façonnent le monde

S’il ne faut pas mélanger argent et plaisir, lorsqu’il s’agit de l’humain, tout devrait presque être gratuit… Est-ce finalement étonnant d’observer à l’heure actuelle bon nombre de personnes passionnées par l’humain, le bien-être, le soin aux autres, avoir beaucoup de mal à demander et à recevoir une rémunération juste ? Est-ce tout aussi étonnant de voir d’autres personnes rester dans un travail qui manque de sens et ne contribue pas forcément au bien-être de la planète parce que celui-ci paye finalement très bien ?

Nos croyances façonnent nos choix et nos décisions et par ricochet le monde dans lequel on vit… ou est-ce l’inverse ? Difficile de démêler les influences mais cela suscite en tout cas réflexion…

Article écrit pour Références.

Envie de poursuivre la reflexion? Commande ton exemplaire de « Pandore a raison » et explore plus en profondeur cette thématique dans le chapitre 7 « Le Maître Argent! »