La reconversion professionnelle, une réponse à tout? – Article

La reconversion professionnelle, une réponse à tout?

A l'heure actuelle, de nombreuses personnes s'interrogent sur un potentiel changement de carrière. Le besoin de changer d’environnement, l’envie de plus liberté, de moins de stress, de plus de sens les traversent et la reconversion professionnelle peut sembler la solution idéale.

Mais qu’en est-il réellement? La reconversion professionnelle est-elle toujours LA solution? N’y a-t-il pas d’autres possibilités?

Explorons cela ensemble dans cet article!

Différents cas de figure

J’accompagne de nombreuses clientes sur cette question de la reconversion professionnelle. Au fil des sessions de coaching, je me suis rendue compte que la reconversion n’est pas toujours la solution et que différents cas de figure se présentent. 

Je vais les simplifier comme ceci;

  • Mon job me plait, pas mon environnement 
  • Mon job ne me plait plus, mon environnement non plus
  • Mon job ne me plait plus, mon environnement bien
  • Mon job me plait et mon environnement aussi

A ce stade, ce n’est probablement pas très clair… Détaillons donc ces différentes situations.

Mon job me plait, pas mon environnement

Les personnes qui démarrent une réflexion sur une potentielle reconversion professionnelle souhaitent tout d’abord réaliser un bilan de compétences pour savoir où elles se situent afin de pouvoir ensuite explorer les options envisageables pour une réorientation. Nous entamons donc ensemble un travail de fond afin qu’elles redécouvrent leur personnalité, leurs talents, leurs envies.

Ils arrivent fréquemment qu’en cours de route elles se rendent compte qu’en réalité leur métier leur convient très bien et que c’est un autre facteur qui pose problème: l’environnement de travail. Cet environnement leur pèse tellement qu’elles en ont conclu hâtivement que c’est aussi le métier qui ne leur convenait plus.

Et ça se comprend car le contexte professionnel peut empêcher la personne de s'épanouir dans un travail qu’elle aime! 

Trop de travail, trop de stress, peu de reconnaissance, peu d’esprit d'équipe, peu de support,... tous ces critères systémiques peuvent impacter énormément la personne, lui faire penser que c’est le job en lui-même qui pose un souci. Ce sont d’ailleurs des éléments qui peuvent mener à l'épuisement professionnel.

La solution ici c’est donc un changement de contexte. 

L’accompagnement aura alors pour objectif de redonner énergie et confiance à la personne pour qu’elle puisse refaire son CV, sa lettre de motivation et trouver un autre environnement qui lui permettra à nouveau de s'épanouir dans son job.

Mon job ne me plait plus, mon environnement non plus

Ici, tout est remis en question. La personne ne se plaît plus dans son métier et de ce fait, ne se reconnaît probablement plus dans les valeurs véhiculées par son environnement.

Soit la personne a simplement évolué et est dans une autre phase de vie avec d'autres besoins, valeurs, priorités. Soit la personne ne s’est jamais vraiment plu dans son métier mais elle était plutôt douée ou performante et du coup, elle ne s’est jamais vraiment posé la question et a continué à avancer…

Dans cette situation, le coaching permettra de donner une nouvelle direction à la personne tout en explorant quels acquis elle pourra utiliser dans sa réorientation. Même en changeant complètement de voie, il y a toujours plus de compétences à réutiliser que l’on ne le pense initialement!

On se posera aussi toutes les questions du type:

  • Dois-je suivre une formation?
  • Quel statut prendre dans cette nouvelle direction; employé, indépendant, situation hybride combinant les deux?
  • Quel timing pour cette reconversion?
  • Quel est le risque financier de cette reconversion?
  • Quelles sont les aides possibles à la reconversion?

L’accompagnement permettra d’aiguiller la personne dans toutes ces réflexions et l'aidera à passer à l'action en lui donnant confiance en son choix et ses compétences.

Mon job ne me plait plus, mon environnement bien

Dans cette situation, la personne reste car elle aime son contexte de travail. Elle s’y est créé des amitiés, un chouette endroit où travailler mais néanmoins son job ne lui plait plus.

Nous sommes des animaux sociaux et un lien social très fort peut nous amener à rester dans un job qui finalement ne nous épanouit pas.

Dans ce cas-ci, le coaching permettra de trouver une nouvelle direction mais également de changer d'environnement sans culpabilité, ni regret.

Mon job me plait et mon environnement aussi

Euh, du coup, c’est quoi le problème?

Je n’en peux plus!

Lors de certains accompagnements, mes clientes se rendent compte que ce n'est ni le job, ni l’environnement de travail qui posent problème mais leur façon d’aborder leur travail et leur équilibre pro/perso.

Ce sont en général des perfectionnistes qui se mettent une pression de dingue, qui veulent tout faire parfaitement sans demander d’aide et qui du coup, n’en peuvent plus de gérer vie pro/vie perso tambours battants car cela les épuise et ruine finalement leur plaisir. 

Dans cette situation, une reconversion professionnelle n’est pas appropriée car changer d’environnement permettrait certes un renouveau mais les problèmes réapparaîtront plus tard… C’est donc la relation au travail qu’il faut déconstruire. 

Le coaching permettra de comprendre les raisons sous-jacentes du perfectionnisme, de ses impacts afin d’envisager les choses sous un autre angle et retrouver légèreté et plaisir dans son travail et aussi à la maison!

Pour conclure...

Une reconversion professionnelle, c’est vraiment génial! C’est une nouvelle aventure, un nouveau défi, une façon de se réinventer et de réinventer sa vie. Mais ce n’est pas pour tout le monde et pas dans toutes les situations.

La reconversion professionnelle doit donc être abordée avec prudence car elle demande du temps, de l’argent et de l'énergie! Cela ne se fait pas du jour au lendemain, ça se réfléchit, ça se construit et le “pourquoi” doit être bien solide pour pouvoir faire face aux difficultés éventuelles.

En cas d’envie de changement, on explore donc certainement la piste de la reconversion professionnelle mais en prenant en compte tous les éléments!

Si tu es tentée par la reconversion professionnelle et aimerais explorer cette piste, j'en discuterais avec toi avec plaisir! Réserve ta session découverte offerte!

Et pour plus d'information sur la reconversion professionnelle, c'est par ici!

Les Merveilles et les Défis de la vie Humanitaire – Article

Les défis de la vie d'humanitaire

Si tu travailles dans le domaine humanitaire, tu peux être fière !

Fière de toi, fière de ton impact sur le monde, fière de faire chaque jour la différence pour les personnes les plus vulnérables de la planète !

Tu apportes ta pierre à l’édifice et ton travail est probablement une véritable vocation !

Dans le cadre de ton travail, tu as également la possibilité de découvrir le monde.

Tu voyages et vis dans d’autres pays que le tien, ce qui te permet de découvrir d’autres cultures, d’autres religions et d’autres modes de vie. C’est vraiment merveilleux !

Cependant, être travailleur humanitaire n’est pas seulement une carrière, c’est un choix qui a un impact sur toute ta vie, et cela peut parfois être un défi !

Dans cet article, j’aimerais mettre en lumière trois défis importants que j’ai observés lors de mes conversations de coaching avec des travailleuses humanitaires.

Parce qu’être un travailleur humanitaire, c’est bien plus qu’un choix de carrière !

Le rôle de sauveur, les contrats précaires et la cage dorée

 

La plupart des personnes qui débutent leur carrière dans le domaine humanitaire doivent accepter des contrats temporaires. Cela semble être la règle. On commence au bas de l’échelle, on doit faire ses preuves et prouver que l’on veut vraiment ce genre de vie.

Mais ces contrats temporaires peuvent durer des années, ce qui rend la carrière très précaire. On ne sait jamais si l’on aura un autre contrat, ni où l’on vivra dans 6 mois… Dans ces conditions, il peut être très difficile d’élaborer un projet de vie.

C’est très stressant et une des conséquences est que l’on peut être amené à accepter un emploi qui ne nous convienne pas ou qui n’est pas bien payé, parce qu’il faut rester dans le jeu.

Je trouve cela assez brutal. Il y a des gens qui consacrent leur vie à contribuer au monde, et ils doivent se battre pour le faire… tout en étant payés au lance-pierre.

Les organisations pour lesquelles ils travaillent savent probablement qu’ils assument le rôle de sauveur et qu’ils feraient n’importe quoi pour aider ! Il y a tant à faire et ils veulent contribuer à un monde meilleur ! Il est donc plus que probable qu’ils acceptent de se sacrifier un peu pour cela…

Tu me répliqueras probablement que : « Non, c’est parce que les associations et les ONG pour lesquelles elles travaillent ont un budget limité… ».

C’est sans doute vrai pour certaines associations, mais d’autres ont des budgets assez colossaux et pourtant, dans ces organisations, ce n’est que lorsque l’on parvient à décrocher un poste permanent que l’on peut bénéficier d’un très bon salaire et d’avantages que l’on octroie dans d’autres carrières.

Et le chemin pour y parvenir peut être long…

L’ironie, c’est qu’une fois que tu as atteint ce graal, ce poste permanent, la peur de perdre cet emploi bien mérité se fait sentir… et tu peux recommencer à accepter des emplois qui ne correspondent pas à ce que tu veux vraiment afin de conserver le poste et les avantages… Après des années de contrats précaires, tu es entrée dans une cage dorée et tu ne veux surtout pas perdre tout ce pour quoi tu as travaillé.

Comme dans le monde des affaires ou de la politique, à un certain moment, le travail sur le terrain, l’impact de l’organisation sur le monde commence à compter moins que le poste et le salaire…

Bien qu’il y ait eu une véritable vocation, le pourquoi commence à disparaître.

Pas seulement un travail, mais toute une vie!

Une carrière dans le domaine humanitaire n’est pas seulement une carrière, c’est aussi un choix de vie.

L’endroit où tu vis dépendra des opportunités et des missions. Tu es sans cesse en mouvement et voyages beaucoup, ce qui, au début, est très excitant. Mais à un moment donné, cela peut devenir un véritable défi.

De nombreux travailleurs humanitaires commencent à se demander « où est mon chez moi? ».

Ils ont tellement voyagé qu’ils ne savent plus où se poser. Leur payse d’origine n’est plus vraiment leur chez eux, ils ont vu tellement de choses, ils ont tellement changé, qu’il est difficile d’imaginer un retour en arrière.

En ce qui concerne leurs relations, ils ont rencontré beaucoup de gens au fil des ans. Ils ont des amis dans de nombreux pays. C’est à la fois merveilleux et difficile sur le plan émotionnel, car les gens vont et viennent. Ils nouent des relations solides dans des contextes difficiles, puis les gens s’en vont.

Qu’en est-il de tomber amoureux et de fonder une famille ?

Ce n’est pas facile non plus. Les travailleurs humanitaires tombent souvent amoureux alors qu’ils sont en poste dans un autre pays.

Vont-ils rester dans ce pays ? Leur relation est-elle suffisamment forte pour qu’ils ne rentrent pas chez eux ? Ou partiront-ils dans un autre pays, en fonction de leur nouvelle affectation ?

Dans une vie plus « traditionnelle », il n’est pas si difficile de répondre à toutes ces questions… Nous parlons de « ta » ville ou de « la mienne » ou de quelque chose entre les deux. Dans la vie humanitaire, il s’agit de « ton » pays ou du mien, voire de « ton » continent ou du mien, ou encore d’un autre endroit sur la planète! 

La prise de décision est certainement plus complexe pour les travailleurs humanitaires !

Des environnements difficiles et si peu de support

 

Comme tu peux l’imaginer, de nombreux travailleurs humanitaires travaillent dans des pays politiquement ou économiquement instables. C’est là que le travail le plus urgent et le plus important doit être accompli.

Certains travailleurs humanitaires ont des postes sur le terrain et sont là pour gérer les situations d’urgence. C’est leur travail et ils doivent être disponibles à tout moment pour apporter des réponses immédiates aux catastrophes climatiques, aux vagues de réfugiés, à la sécheresse, à la guerre, etc.

D’autres ont des emplois de bureau mais travaillent dans des pays où la tension règne et où la guerre peut éclater à tout moment. Ils sont formés pour être prêts à faire face à ces circonstances. Ils emportent avec eux leur bagage d’urgence avec tout ce qu’il faut pour être évacués si la situation devient trop dangereuse…

Sont-ils aidés pour faire face à tout cela ?

Oui, mais pas assez, je trouve.

Je suis toujours étonnée d’apprendre que dans les domaines de l’aide humanitaire, de la justice, de la santé… où les travailleurs peuvent être confrontés à des situations très difficiles, voire à des atrocités, il y a si peu d’aide psychologique.

D’une certaine manière, ils doivent faire le travail eux-mêmes, chercher de l’aide, sortir de leurs traumatismes,…

Un défi, n’est-ce pas ?

Combien de courage, d’ouverture et de vulnérabilité sont nécessaires pour y parvenir ?

 Permets-moi de terminer cet article en disant « chapeau bas » à tous les travailleurs humanitaires.

Non seulement votre travail est une véritable contribution au monde, mais vous le réalisez souvent avec des ressources externes insuffisantes et devez faire appel à vos propres ressources pour y parvenir.

Ne perdez pas de vue que vous êtes aussi des êtres humains et que vous ne pouvez prendre soin des autres que si vous prenez d’abord soin de vous.

Si tu travailles dans l’humanitaire et que tu  sens que tu perds ton optimisme initial, ou une partie de toi-même, ou si tu commences à avoir des difficultés à prendre des décisions pour les prochaines étapes de ta vie ou de ta carrière, n’hésite pas à demander de l’aide. Toi aussi, tu as besoin d’un peu de soutien.

« De l’expatriation à l’entreprenariat, il n’y a qu’un pas! » – Article

Expatriation - Entreprenariat

Cela fait un moment que je voulais écrire un article sur l’expatriation.

Un article sur les défis et les opportunités de l’expatriation.

Et pour être tout à fait honnête, plus précisément sur le rôle peu connu et valorisé de la femme expatriée, le conjoint suiveur…

Mais je ne savais pas trop comment aborder cet article…

En relisant mes notes, je me suis rendue compte que les femmes expatriées ont énormement de choses en commun avec les entrepreneurs ! Et en effet beaucoup d’entre eux, comme moi, deviennent entrepreneuses !

Alors, quelles sont les forces que les épouses d’expatriées développent pendant l’expatriation qui les rendent super adaptées à un rôle d’entrepreneur ?

J’ai fait quelques recherches et voici 5 caractéristiques que possèdent les entrepreneurs à succès et les épouses expatriées :

  • Réseautage
  • Planification
  • Confiance
  • Créativité
  • et Optimisme!

Et je ne m’attarde même pas dans cet article sur d’autres qualités telles que l’ouverture d’esprit, la tolérance au risque, la flexibilité, la résilience,… qui sont également communes aux expatriés et aux entrepreneurs ! Ce sera probablement dans un prochain article !

La femme expatriée est une pro du réseautage !

 Qu’il s’agisse de réseautage en ligne ou de réseautage en face à face, la femme expatriée est obligée de sortir de sa zone de confort car elle est souvent chargée de créer ce qui sera la vie sociale pour elle-même et sa famille.

Le réseautage est un must lorsque vous êtes nouveau en ville pour comprendre les choses à faire et à ne pas faire et pour créer un réseau de soutien pour vous et votre famille.

Peu importe que vous soyez extraverti ou introverti, vous devez sortir de votre zone de confort, rencontrer du monde, avoir l’esprit ouvert, oser parler à des inconnus, demander tout et n’importe quoi pour trouver votre place dans ce nouvel environnement (et cela va de trouver la meilleure épicerie ou des activités pour les enfants à résoudre les problèmes de passeport ou d’impôt).

Pour y parvenir, la femme expatriée doit accepter de se sentir vulnérable et ne pas avoir peur d’être rejetée.

Après avoir exploré toutes les avenues possibles de réseautage, elle choisira ensuite celles qui conviendront le mieux à elle et à sa famille, ce qui signifie aussi décliner diplomatiquement certaines options.

Ayant créé son propre réseau de soutien, sachant exactement à qui demander ou à qui s’adresser pour toute question ou défi éventuel, elle devient souvent la personne de référence pour les nouveaux expatriés et lorsqu’elle quitte son pays d’accueil actuel pour un nouveau, elle devient une pro pour entretenir son réseau mondial !

C’est une super planificatrice et organisatrice !

Au début, une nouvelle épouse expatriée pensera probablement « quelle belle opportunité, j’ai maintenant tout le temps du monde pour faire tout ce que j’ai toujours voulu faire quand je travaillais ! ».

Et bientôt elle se rendra compte que comme le gaz, le temps se dilate jusqu’à remplir tout l’espace disponible…

Si elle ne planifie pas sa journée, le temps passera et elle se demandera ce qu’elle fait de ses jours, semaines, mois,…

Sans patron lui disant quoi faire ni comment organiser sa journée, la femme expatriée deviendra sa propre patronne et créera une routine pour gérer le ménage tout en atteignant les objectifs qu’elle s’est fixés !

Elle est définitivement la grande planificatrice et organisatrice pour toute la famille ; s’occuper des enfants, des activités scolaires, des tâches ménagères, de l’entretien, des courses, de la planification des vacances, du réseau social,… c’est pour elle!

Et en plus de cela, elle devra aussi faire de la place et prendre du temps pour se réaliser et atteindre ses objectifs !

Cela ne ressemble-t-il pas au programme d’un ministre? Ou à l’agenda d’un entrepreneur?

Courage et confiance sont ses devises.

Être dans un nouvel environnement, être bombardée de nouvelles informations, rencontrer autant de nouvelles personnes, endosser un nouveau rôle, être confrontée à d’autres façons de faire peut définitivement nous faire perdre nos repères.

De plus, les épouses expatriées sont souvent confrontées au fait de ne plus avoir de travail, et donc de perdre une partie de leur identité.

Tout cela peut ébranler leur confiance.

Il faut une bonne dose de courage pour ne pas perdre de vue qui vous êtes vraiment et ce que vous voulez vraiment.

Il faut aussi beaucoup de confiance en soi pour continuer à valoriser vos talents, vos compétences, vos valeurs et pour avancer, trouver votre place et faire les bons choix pour vous-même.

Elle ne peut pas le faire sans être créative !

Créer un nouvel équilibre pour elle-même et toute la famille ne peut se faire sans sortir des sentiers battus et faire appel à sa créativité.

Créativité dans la façon dont elle passera du temps avec les enfants. Être à la maison à temps plein ne signifie pas spécifiquement du temps de qualité. Cela signifie souvent « Au secours, trop de temps avec les enfants, j’ai besoin d’air ! ». Pour trouver un équilibre dans cette nouvelle situation, elle doit inventer une façon créative de passer du temps avec ses enfants afin que chacun trouve joie et épanouissement.

Créativité pour faire de la place à son couple. Être à l’étranger signifie être loin. On a peut-être plus de temps pour notre noyau familial et on se rapproche de nos enfants mais en même temps, les enfants sont toujours là ! Pas de famille immédiate ou d’amis pour les emmener un après-midi ou un week-end et passer du temps en couple. Alors la créativité est une nouvelle fois au rendez-vous pour réinventer un peu de répit pour le couple.

Créativité pour rester connecté avec le pays d’origine! Il faut de la planification et de la créativité (surtout s’il y a un gros décalage horaire) pour organiser des appels vidéo, des moments privilégiés pour les enfants avec leurs grands-parents, marraine et parrain, partager des aventures en famille sur un blog, organiser des anniversaires en ligne,…

Créativité au quotidien pour développer des options potentielles et trouver des solutions pour faire face à tous les nouveaux problèmes auxquels la famille est confrontée dans un nouvel environnement !

L’optimisme est sa seconde nature !

Tout est nouveau, tout est à découvrir, les trucs cool comme les moins cool. Il y a beaucoup de changements, de défis et d’incertitudes et au début de l’expatriation c’est beaucoup à gérer d’un coup.

Certains jours, tout va bien, la vie est belle et l’expatriation est le rêve.

D’autres jours ça va mal, on se rend compte que ce ne sont pas que des vacances mais que c’est notre vie maintenant et qu’il y a des choses qu’on n’aime pas. Nous sommes loin de ceux qui nous connaissent par cœur et parfois nous avons juste envie de nous recoucher et de pleurer.

C’est aussi ce que signifie être un expatrié; des montagnes russes émotionnelles, avec des hauts et des bas profonds ; les sensations y sont plus grandes !

Il est donc essentiel de cultiver un état d’esprit positif, quoi qu’il arrive.

Cela demande également un optimisme et un sens de l’humour sans faille pour surmonter les défis et toujours les voir comme des opportunités d’apprendre et de grandir !

N’est-ce pas encore l’esprit d’un entrepreneur ?

Envie de developper ton projet entreprenerial en expatriation?

Réserve ta session découverte et discutons ensemble des étapes nécessaires à la réalisation de ton projet!

« Quelques idées pour optimiser ton emploi du temps! » – Article

Quelques idées pour optimiser ton emploi du temps

C’est parti pour une nouvelle année scolaire et qui dit rentrée, dit retour de l’organisation et d’un planning souvent bien chargé.

Alors j’avais envie d’écrire un petit article au sujet de la gestion du temps et partager quelques idées afin d’optimiser son emploi du temps sans se laisser déborder.

Pas de solution toute faite mais par contre deux éléments qui pourraient vous aider au quotidien:

  1. La planification! Grrr…😫 , ça a l’air carrément rébarbatif…
  2. La motivation! Ahhh, c’est déjà plus sympa… 😅

Tenez-le coup, continuez à lire, ça peut être utile !

La planification : la réflexion avant l’action!

Ou comment éviter de courir dans tous les sens!

Voici quelques idées pour éviter de perdre du temps ou de s’éparpiller dans des activités inutiles.

a) Organiser sa journée avant de la commencer

 

En effet, pour gérer son temps efficacement, il vaut mieux ne pas commencer sa journée en se disant “mmm… aujourd’hui… qu’est-ce que je ferais bien…?”

C’est plus efficace, même si ça demande un peu de préparation, de planifier sa journée en blocs d’activités pro, perso, familial en fonction du temps disponible et des contraintes extérieures.

Il ne s’agit pas de faire de la gestion chronométrée de chaque tâche mais de choisir le meilleur moment pour chaque activité à faire dans la journée pour augmenter son efficacité.

b) Planifier son temps en fonction de ses préférences

En effet, pour gagner en efficacité, c’est bien de se connaître et de savoir quand on est la plus efficace pour certaines activités.

Quand est-ce que je préfère faire de l’administration ? Réponse : jamais… oui, je suis assez d’accord avec ça mais disons qu’il faut bien que ça se fasse…

Alors plutôt le matin, le soir, dès que possible ou en dernière minute ?

Qu’est-ce qui me convient le mieux et me permet d’être efficace et de rester zen ?

c) Prioriser l’urgent et l’important

On gagne aussi en efficacité et en zénitude en priorisant sa “To Do list”. Est-ce que tout est important ? Est-ce que tout doit se faire aujourd’hui ? Non, pas forcément…

Il est donc intéressant d’utiliser cette catégorisation ; “Est-ce important et/ou est-ce urgent?”

Si les deux critères sont réunis, c’est par là qu’on commence !

Mais ensuite attelons-nous d’abord à ce qui est important et non à ce qui est urgent. Car l’urgence nous amène à courir et à nous perdre dans diverses activités consumant notre temps et notre énergie et nous perdons ainsi de vue ce qui est important.

d) Ne faire qu’une chose à la fois

Et oui, cela semble si évident mais on a toutes tendance à faire plusieurs choses à la fois… Et cela augmente notre sentiment de stress et diminue notre efficacité!

Alors, on se donne un laps de temps pour effectuer une activité et on reste concentrer sur cette activité uniquement!

La motivation: le moteur de l’action !

Ou comment rester motivée après avoir fait la liste de toutes les choses à faire?

a) Est-ce que mes activités sont alignées avec mes objectifs ?

On peut probablement passer des journées à faire des choses importantes et urgentes mais est-ce que ces activités sont alignées avec mes objectifs de vie et/ou de carrière ?

Si ce n’est pas le cas, je risque en effet de rapidement perdre mon énergie et ma motivation.

Alors, qu’est-ce que j’aimerais accomplir dans les 3 prochains mois ? Exemples; changer de boulot, faire un grand voyage, courir un marathon, arrêter de râler,… 😂

Comment puis-je décliner ces objectifs en activités à accomplir chaque mois ?

Et quand je regarder mon planning quotidien, est-ce que je retrouve au moins une activité qui me permet de réaliser mon objectif mensuel ?

Afin de ne pas accomplir uniquement sa “To Do list” mais aussi réaliser les projets qui nous tiennent à cœur, c’est crucial de planifier chaque semaine un minimum de 3 petits objectifs qui nous amènent un peu plus près de notre objectif global.

b) Quand est-ce que je fais le plein d’énergie ?

Et, pas seulement en mangeant et en dormant ! 😉

Plus sérieusement, quand est-ce que je lâche prise et je m’octroie un moment qui me ressource et me donne un maximum d’énergie?

Planifier cette pause, ce temps pour soi est essentiel pour garder sa motivation.

 

c) Est-ce que je célèbre mes réalisations ?

Enfin et pour finir, ne pas oublier de faire le point sur ce qu’on a déjà réalisé et se féliciter du chemin parcouru! 👏💪👍

Et c’est carrément sympa de célébrer l’accomplissement d’un plus gros objectif en se faisant un petit cadeau!

Voici donc en bref ce que j’avais envie de vous partager sur la gestion du temps. J’espère que c’était plus utile que rébarbatif! 😅

Envie d’en savoir plus sur la gestion du temps? Voici un nouvel article reprenant 7 lois de la planification!