« 3 étapes pour faire le point sur ta vie pro et perso! » – Article

3 étapes pour faire le point sur ta vie pro et perso

🌞 Et si l’été était le moment parfait pour faire le point sur ta vie pro et perso?

Tu as l’impression de tourner en rond ?
Tu aimerais profiter de l’été pour clarifier tes envies, tes besoins, tes priorités ?

👉 Dans ce nouvel article publié sur Références, je te propose 3 étapes simples pour amorcer une réflexion constructive et préparer une rentrée alignée avec ce qui compte vraiment pour toi.

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« 9 Astuces pour prendre soin de ton énergie au quotidien ! » – Article

9 astuces pour prendre soin de ton énergie au quotidien

Notre énergie est précieuse : elle nous permet de vivre, de créer, de réaliser nos projets. Pourtant, il nous arrive souvent de la gaspiller sans nous en rendre compte.

La bonne nouvelle ? Ce sont parfois de petits gestes simples qui peuvent tout changer.

Voici 9 astuces concrètes pour prendre soin de ton énergie, en agissant sur trois piliers essentiels : le corps, le cœur et la tête.

1. Le corps : la base de l’énergie

 

Astuce 1 : Dormir suffisamment

Dormir 8 heures par nuit, c’est la base. Pourtant, nous dormons souvent moins que nécessaire. Or, un sommeil de qualité est essentiel pour recharger nos batteries.

Le sommeil se prépare pendant la journée :

  • En mangeant des protéines (qui aident à produire la mélatonine, hormone du sommeil).
  • En faisant des pauses pour éviter un cerveau en surchauffe.
  • En coupant les écrans au moins 1h30 avant le coucher : la lumière bleue et les réseaux sociaux excitent notre mental.

Astuce 2 : Bien s’alimenter

L’alimentation est le carburant de notre énergie. Voici 3 conseils super importants:

  • Commence ta journée avec un petit-déjeuner riche en protéines : tu soutiendras ton énergie et prépareras ton corps au sommeil du soir.
  • Réduis ta consommation de sucre : contrairement à ce qu’on croit, il nous fatigue plus qu’il ne nous booste.
  • Et surtout, pense à t’hydrater : boire 1,5 à 2 litres d’eau par jour est essentiel. Un coup de mou en journée ? Tu es peut-être simplement déshydratée !

Astuce 3 : Bouger, bouger, bouger

Bien que nous ayons souvent la flemme, bouger nous donne de l’énergie! Cela permet de faire circuler l’énergie, réduit les tensions, relâche le stress.
Pas besoin d’un marathon : 30 minutes de marche quotidienne suffisent!

Surtout évite de rester assis trop longtemps : lève-toi, étire-toi, respire.
Le mouvement, sous toutes ses formes (danse, yoga, massage, …), est une véritable source de vitalité.

2. Le cœur : cultiver l’énergie émotionnelle

Astuce 4 : Se faire plaisir

Le plaisir recharge.
Rire, sortir, danser, voir des amis : toutes ces activités nourrissent notre joie et notre énergie.
N’attends pas les vacances pour te faire du bien : offre-toi de petits plaisirs chaque jour.

Astuce 5 : Accueillir ses émotions

Les émotions refoulées nous épuisent.
Il est essentiel de prendre de temps à autre un moment pour te demander : Comment je me sens ? Qu’est-ce qui me traverse ?
Écris, parle, ventile… Poser ses émotions, c’est libérer de l’espace intérieur et retrouver de l’élan.

Astuce 6 : Soigner son environnement

Tout ce qui nous entoure nous impacte :
Les personnes que l’on côtoie, les contenus que l’on consomme, l’espace dans lequel on évolue…

Je t’invite donc à éviter les environnements chargés de négativité ou les médias anxiogènes.
Cultive plutôt la gratitude, la bienveillance, la beauté. Mets de la musique, chante, danse, respire… ça change tout.

3. La tête : apaiser le mental

 

Astuce 7 : Diminuer le temps d’écran

L’hyperconnexion nous épuise mentalement: il y a trop d’informations, trop de stimuli et ce trop rapidement pour que notre cerveau puisse les traiter correctement.
Moins de scroll, c’est plus de présence, de clarté et de repos pour le cerveau.
Et si tu mettais le contrôle du temps sur ton smartphone pour ne plus gaspiller ton attention sur des contenus inutiles ou toxiques.

Astuce 8 : Apprendre à ne rien faire

Oui, vraiment.

Ne rien faire, rêver, contempler, s’ennuyer même… sont des actes réparateurs.
Quelques minutes à regarder les nuages ou à respirer profondément peuvent suffire.

La méditation, la cohérence cardiaque ou juste un moment de silence peuvent t’aider à revenir à l’essentiel.

Astuce 9 : Revenir au moment présent

Le passé nous juge (“Tu aurais dû…”), le futur nous inquiète (“Et si jamais…”). Ces pensées sont souvent anxiogènes et nous volent notre énergie.

Ramène ton attention à l’instant présent en revenant à ton corps, à tes cinq sens.
Cuisiner, jardiner, peindre, marcher : tout ce qui mobilise ton attention de manière concrète t’aide à sortir du mental.

Corps, cœur, tête : tout est lié

Un mental agité peut créer des tensions dans le corps.
Une mauvaise alimentation peut affecter notre humeur.
Des émotions refoulées peuvent nous vider de notre énergie.

Mais de petites actions quotidiennes peuvent tout changer.

Moi, je commence ma journée par une marche et un petit-déjeuner protéiné.

Et toi, quelle est l’action que tu choisis d’adopter dès aujourd’hui ?

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« Managers : dites stop au perfectionnisme ! » – Article « Références »

Managers - perfectionnisme

🔎 𝐄𝐭 𝐬𝐢 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐟𝐫𝐞𝐢𝐧 𝐞𝐧 𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐚𝐧𝐚𝐠𝐞𝐫…
𝐜’𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐟𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞 ?

🎯 Le perfectionnisme peut sembler une qualité : exigence, rigueur, souci du détail.

Mais dans un rôle managérial, il devient souvent un piège invisible.
👉 Vous cherchez à tout faire vous-même ?
👉 Vous avez du mal à déléguer ou à faire confiance ?
👉 Vous vous épuisez à vouloir “tout bien faire”… et à plaire ?

❌ 𝐋𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐟𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐩𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐥 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞́𝐠𝐮𝐢𝐬𝐞́𝐞 𝐞𝐧 𝐩𝐞𝐫𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐧𝐜𝐞.
Et il peut faire des ravages : sur vous, votre équipe, et vos résultats.

🧠 Dans mon dernier article écrit pour Références, je vous explique pourquoi le perfectionnisme empêche de bien manager, et comment s’en libérer pour adopter une posture plus saine, plus efficace, plus humaine.

💬 Un message important pour tous ceux qui veulent manager autrement, et durablement.

📖 À lire ici 

𝐄𝐭 𝐯𝐨𝐮𝐬, 𝐚𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐞́𝐣𝐚̀ 𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭𝐢𝐟𝐢𝐞́ 𝐝𝐮 𝐩𝐞𝐫𝐟𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐦𝐚𝐧𝐚𝐠𝐞́𝐫𝐢𝐚𝐥𝐞 ? 𝐎𝐮 𝐨𝐛𝐬𝐞𝐫𝐯𝐞́ 𝐬𝐞𝐬 𝐞𝐟𝐟𝐞𝐭𝐬 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐮𝐧 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞̀𝐠𝐮𝐞 𝐨𝐮 𝐮𝐧 𝐦𝐚𝐧𝐚𝐠𝐞𝐫 ?

 

Le burnout: pourquoi moi ? – Article

Burnout: individuel ou systémique?

L’épuisement professionnel est-il un problème individuel ou systémique ?

En regardant les statistiques actuelles qui montrent que le burn-out augmente considérablement partout, il est plutôt évident que le burnout est devenu systémique et que le phénomène a été renforcé ces dernières années suite au Covid.

  • De 2016 à 2021: augmentation de 46 % de burnouts et de dépressions de longue durée (de plus d’un an) en 5 ans
  • Une augmentation de 59 % chez les travailleurs indépendants
  • Les femmes représentent plus de 2/3 des cas d’invalidité pour burnout ou dépression

Source: https://www.inami.fgov.be/fr/statistiques/indemnites/Pages/incapacite-travail-longue-duree-combien-burn-outs-depressions.aspx

Dans le livre « burnout » de Christina Maslach et Michael P. Leiter (écrit il y a 20 ans!), les auteurs identifient six domaines où l’existence de déséquilibres peut mener au burnout:

  1. L’augmentation de la charge de travail due à un travail plus intensif, chronophage et complexe et conduisant à l’épuisement.
  2. Le manque de contrôle, qui peut se traduire par un d’autonomie, un manque de support ou une non-implication dans  les décisions menant à de la frustration.
  3. Une indemnisation insuffisante ; obtenir moins en faisant plus ou ne pas obtenir de reconnaissance ce qui mène à la démotivation.
  4. L’effondrement de la communauté ; les employés travaillent de plus en plus en silos et l’esprit d’équipe s’affaiblit, ce qui entraîne une diminution des interactions sociales et du soutien collectif.
  5. Le manque d’équité; les personnes sont traitées de manière inégale, ce qui entraîne du favoritisme ou de la négligence.
  6. Des valeurs conflictuelles entre la vision de l’entreprise et la réalité du terrain ou valeurs conflictuelles entre l’entreprise et l’employé entraînant un manque de sens.

Ces déséquilibres sont bien systémiques et non individuels et touchent de nombreuses personnes.

Mais alors pourquoi moi et pas mon collègue?

Burnout: pourquoi moi?

Le burnout: pourquoi moi?

Les personnes en burnout (les burnies comme Anne Everard aime les appeler dans son livre) se posent souvent les questions suivantes :

  • Pourquoi moi et pourquoi pas mon collègue ?
  • Qu’est-ce que j’ai fait de mal ?
  • Pourquoi ne suis-je pas capable de faire ce que d’autres peuvent faire ?

Il y a beaucoup de honte et de culpabilité d’avoir « échoué ».

Honte et culpabilité qui me semblent inappropriées sachant que justement les « burnies » ont fait de leur mieux, ont tout donné pour pallier les carences du système dans lequel ils se trouvent.

C’est leur tentative désespérée de changer la situation et d’y arriver malgré tout qui les conduit au burn-out.

..Cela dit, les burnies partagent souvent des traits de caractère similaires. Ce sont des personnes

  • ambitieuses, enthousiastes qui ont des attentes élevées
  • qui veulent contribuer et avoir un impact
  • qui veulent faire leurs preuves (souvent trop… le syndrome de l’imposteur guette)
  • qui aiment faire plaisir et ont du mal à dire non et à respecter leurs limites (l’injonction « Fais plaisir » est à déconstruire…)
  • qui ont un esprit fort (ce qui leur permet d’ignorer les signaux d’alarme corporels et émotionnels)
  • perfectionnistes qui ont du mal à déléguer, à lâcher prise, à demander de l’aide
  • loyales envers leur entreprise, leurs collègues et qui ne veulent donc pas abandonner le navire
  • adaptables (au point de se fondre dans le système et de perdre de vue leurs propres besoins et valeurs).

Dans un contexte favorable et équilibré, ces traits de caractère ne conduiraient probablement pas au burnout. Mais lorsque des déséquilibres systémiques entrent en jeu, ces traits de caractère sont exacerbés et deviennent à leur tour déséquilibrés.

Je reconnais définitivement mon « ancien » moi dans 7 traits de caractère…

Ajoutez à cela;

  •  un contexte de travail comprenant 4 des 6 déséquilibres systémiques 
  •  et le fait que je sois une femme et donc statistiquement plus susceptible qu’un homme de souffrir de burnout

et voilà ce qu’etait ma combinaison gagnante pour l’épuisement professionnel!

Si tu te reconnais dans ces traits de caractère et tu aimerais apprendre à dire non, réduire ton côté perfectionniste et prendre à nouveau soin de toi, tu es au bon endroit. Ces thématiques sont ma spécialité et je serais ravie d’en discuter avec toi lors d’une session découverte de coaching. 

Pourquoi suis-je en burnout ? – Article

Qu’est-ce que le burnout?

 

« Le burnout est défini comme un « processus multifactoriel qui résulte de l’exposition prolongée (en situation de travail) à un manque de réciprocité entre l’investissement (demande)  et ce qui est reçu en retour (ressources),  ce qui provoque un épuisement (à la fois émotionnel, physique et psychique), qui peut avoir un impact sur le contrôle de ses émotions (irritabilité, colère, pleurs …) et de ses cognitions (attention, mémoire, concentration), et peut à son tour provoquer des changements dans les comportements et les attitudes : une distanciation mentale (la personne se détache et devient cynique), qui résulte en un sentiment d’inefficacité professionnelle ».”

Source: https://www.health.belgium.be/fr/news/burnout-un-sujet-brulant

Burnout, quand cela devient trop ou injuste

Burnout: Quand cela devient trop ou injuste

Dans son livre “Guide du burn-out », Anne Everard expliquent que les personnes qui vivent un burnout ont d’abord vécu une situation qui était «trop» et/ou une situation qui leur paraissait «injuste».

Le “trop” se décline en bien des façons :

  • trop de travail
  • trop de pression
  • trop d’informations contradictoires
  • trop de personnes impliquées
  • trop d’obstacles pour faire du bon travail
  • trop de problèmes entre collègues…

Tout cela avec des exigences accrues en termes de performance, de rapidité, de livrables et une surdose de technologie et d’hyper connectivité.

À un certain moment, cela devient insupportable.

Le “pas juste” se fait sentir lorsqu’il y a

  • un manque de reconnaissance ou de rémunération
  • un décalage entre les valeurs de l’entreprise et la réalité du travail
  • une vision floue
  • une communication inconsistante de la hiérarchie
  • une inégalité de traitement entre collègues…

Tout cela brise la confiance que l’on a dans l’entreprise ou dans notre travail et crée une profonde perte de sens. 

Trop et injuste; deux raisons importantes qui conduisent à la démotivation, à la perte d’énergie, à l’émotivité, aux pensées négatives, au cynisme, à l’épuisement.

Les 4 étapes du burnout

Les 4 étapes d’un burnout

Le burn-out n’apparaît pas du jour au lendemain. C’est un processus qui peut prendre des semaines voire des années…

Il existe des signes avant-coureurs:

  • perte de motivation
  • perte de concentration
  • fatigue
  • changement d’humeur
  • petits bobos à répétition
  • maux de tête
  • problèmes digestifs
  • insomnie
  • anxiété

mais les personnes susceptibles de faire un burn-out ont un état mental très fort et ignorent ces signes avant-coureurs. Malheureusement, plus nous attendons de voir les signes, plus le processus de récupération prendra du temps.

Dans le modèle d’Edelwich et Brosky, il y a 4 étapes principales qui mènent au burnout ;

  1. L’excitation : la personne est pleine d’énergie, très enthousiaste et motivée et a de grandes ambitions
  2. Le surinvestissement : pour pouvoir accomplir tout ce qu’elle a à faire (et qui semble ne jamais finir), elle va faire plus d’efforts, investir tout son temps et toute son énergie. Le travail vient en premier.
  3. La frustration : La personne commence à perdre espoir car elle n’a pas vraiment les outils ou les moyens pour bien faire son travail. La frustration est grande car la tâche semble impossible malgré tous ses efforts. La question se pose du sens de tout cela…
  4. L’apathie : la personne se désengage car c’est en vain. Toute la motivation et l’énergie ont été consommées.

Au cours de ces 4 phases menant au burnout, la personne va peu à peu négliger un à un ses besoins, ses valeurs et ses limites. Elle niera ou minimisera le fait que quelque chose ne va pas et continuera jusqu’à ce que toute son énergie soit épuisée.

Alors, n’est-ce pas finalement un problème lié à l’individu qui ne sait tout simplement pas s’écouter et s’arrêter ?

La suite dans l’article « Burnout: Pourquoi moi? »

 

Le Bore-out ou l’ennui au travail – Article

Bore-out

On parle beaucoup en ce moment de burnout.

C’est vrai que, suite à deux années covid, le réveil est douloureux et beaucoup font face à de l’épuisement professionnel/privé.

On parle moins de bore-out mais cette facette de l’épuisement existe pourtant bien aussi.

As-tu déjà connu des phases d’ennui si profond que tu te demandais si ta vie avait un sens?

Et bien c’est un peu ça le bore-out; un ennui profond quotidien qui nous amène à ne plus avoir aucune énergie, aucune motivation, aucune envie.

Voici un article inspiré d’une expérience de bore-out qui m’a été racontée il y a peu par une belle âme rencontrée dans un cercle d’entrepreneuses. Merci à toi pour ton partage!

Une expérience de bore-out

 

Mais comment peut-on en arriver à s’ennuyer autant au travail?

Et bien quand il n’y a pas assez de travail mais que l’on doit prester ses heures.

Ou quand la charge de travail est tellement aléatoire qu’il y a des jours sans.

Du coup, on fait acte de présence parce qu’il faut bien et on fait semblant de travailler.

On n’ose pas dire ou montrer que l’on s’ennuie.

Ou peut-être que l’on en a fait part mais il n’y a rien à faire, c’est comme ça.

Du coup, on prend son mal en patience, on se dit que cela va passer.

On prend le plus de temps possible pour effectuer son travail, on l’étale comme du beurre sur une tartine, pour s’occuper, pour moins regarder la très très lente ronde des aiguilles sur l’horloge juste en face de nous.

Tic… tac… tic… tac… le temps nous semble s’étirer à n’en plus finir…

Mais rien n’y fait, prester ses heures, faire semblant ne comble pas les journées et le manque de sens.

Et le soir, quand on rentre, ce sentiment d’inutilité se rappelle à nous car on n’a rien à raconter à nos proches. 

Du coup, on tente de profiter du reste de la journée en prolongeant la soirée, histoire de vivre quelque chose d’intéressant.  

Et le lendemain, le calvaire recommence.

Pourquoi ne pas changer de boulot, alors?

Bien entendu, on aimerait trouver un autre emploi!

Mais au fil de l’ennui, on ne sait plus trop quoi valoriser, notre motivation est au plus bas, on se sent inutile et on ne voit pas trop comment on va pouvoir se vendre autre part étant donné qu’on a tellement peu appris et grandi jusqu’ici.

Et plus cela dure, plus c’est difficile.

Car il y a aussi une certaine loyauté qui s’installe; même si on n’a pas trop de travail, on aime les collègues et on ne veut pas les laisser tomber.

Et puis on se cherche aussi des excuses; on se dit aussi que ça peut être pire, au moins on a un boulot et un salaire et c’est déjà bien.

Certaines personnes confirment d’ailleurs nos dires; c’est plutôt pas mal d’être payé à ne rien faire!

Les symptômes du bore-out

 

Au fil des jours, des symptômes s’installent:

  • démotivation due à un travail peu intéressant 
  • frustration de devoir faire acte de présence
  • culpabilité de ne pas être capable de se motiver avec d’autres activités 
  • perte de confiance en soi due à une sous-utilisation de ses compétences
  • perte d’énergie 
  • fatigue
  • émotivité
  • crise d’angoisse
  • déprime

On continue à ne pas faire grand chose. Et la moindre chose que l’on nous demande nous épuise. Bref, on s’ennuie à mourir.

Une perte totale de sens

Le manque de sens est criant mais la peur de l’inconnu est plus forte, la peur financière est plus grande, les doutes s’installent et les peurs nous paralysent.

Et par conséquent, on subit notre travail jusqu’au jour où

  • on n’en peut plus,
  • les symptômes prennent trop de place,
  • notre corps dit stop.

On subit jusqu’au jour où

  • l’on se dit que l’on n’a qu’une vie et que ce n’est pas celle-là,
  • l’on trouve le courage de reprendre sa liberté,
  • l’on décide d’aller au-delà de ses peurs et de reprendre les rênes de sa vie!

Si toi aussi tu aspires à plus de sens dans ton travail, écoute-toi et prends action!