Ces injonctions qui freinent notre épanouissement – Article « Références »

Les 5 injonctions

Qu’est-ce qu’une injonction ?

C’est un ordre qu’on se donne ou qu’on nous donne.

C’est une petite voix qui nous dit « il faut » ou « je dois » et qui peut, dans certains cas, nous freiner dans nos projets personnels et professionnels.

Nous intégrons ces commandes le plus souvent dans notre enfance.

Ce sont parfois des consignes explicites : « Dépêche-toi, on n’a pas le temps ! ». On comprend ainsi rapidement que c’est important de se dépêcher.

D’autres fois, ce sont de petites remarques a priori sans importance : « C’est dommage cette faute »… On peut néanmoins en déduire que l’on déçoit en faisant des fautes… Il n’y a donc plus qu’à tenter de faire les choses parfaitement.

Il se peut également que l’on s’impose certaines injonctions. Face à des parents qui semblent avoir beaucoup d’ennuis, on décide de façon inconsciente de ne pas leur ajouter de soucis et on fait tout pour leur faire plaisir.

Sois parfait, sois fort, fais des efforts…

L’analyse transactionnelle, une branche de la psychologie développée par Eric Berne, a mis en avant 5 injonctions : « Sois parfait », « Sois fort », « Dépêche-toi », « Fais plaisir » et « Fais des efforts ».

Ces injonctions, même si inconscientes, sont très présentes en chacun d’entre nous et dictent bon nombre de nos comportements, nous empêchant souvent de prendre les décisions ou de faire les choix qui nous conviendraient le mieux de peur que… Car, en effet, sous chaque injonction se cache une ou plusieurs peurs et obtempérer à l’injonction est souvent plus facile qu’affronter ses peurs.

Explorons ensemble chaque injonction et leur peur sous-jacente. « Sois parfait » : peu de personnes souhaitent être parfaites mais la peur de mal faire est tellement présente que la seule parade pour ne pas être jugé ou critiqué est de faire les choses parfaitement ou même d’être parfait. C’est ainsi que naît cette injonction et bon nombre de personnes perfectionnistes.

« Sois fort » : la croyance derrière cette injonction est que montrer ses émotions est un signe de faiblesse. De peur de se montrer vulnérable, le contrepied est de ne faire confiance qu’aux faits, qu’à la rationalité. On se montre donc fort, n’écoutant que notre mental, faisant fi de nos émotions et des signaux envoyés par notre corps. Une façon de faire qui peut au final nous emmener jusqu’à l’épuisement…

 

Souffrir pour mériter sa place

 

« Dépêche-toi » : ne pas perdre de temps, se dépêcher, toujours être dans l’action, être utile, c’est tout cela qui se cache sous l’injonction « dépêche-toi ». Alors on s’affaire, on fait… et on oublie de se poser, de se reposer. Être occupé, toujours dans le faire, c’est montrer son importance ! Et c’est souvent aussi une bonne excuse pour ne pas se retrouver face à soi-même de peur de ce qu’on pourrait y trouver.

« Fais des efforts » : sous cette injonction, il y a la croyance qu’il faut souffrir, mériter, lutter pour réussir. Si les choses sont trop faciles, se font dans le plaisir et non dans la douleur, c’est que ce n’est pas normal. Alors on lutte, on fait des efforts encore et toujours. Même si c’est difficile, on ne peut pas lâcher, car s’arrêter ou changer d’avis ferait de nous des personnes sans valeurs, sans principes. Alors on continue de faire des efforts, même si malheureusement c’est dans la mauvaise direction.

En prendre conscience, pour mieux se comprendre

 

« Fais plaisir » ou « Sois gentil » : quand finalement on dit toujours oui, on est toujours d’accord, on est partant pour tout car on a très peur de dire non et de ne pas être une personne sympathique. La peur du conflit nous amène donc à accepter des situations qui ne nous vont pas, qui ne respectent pas nos besoins ou nos valeurs mais la peur de déplaire est trop forte.

C’est ainsi que ces injonctions nous conditionnent à des comportements qui peuvent finalement être bien éloignés de ce que nous souhaiterions faire ou être. La bonne nouvelle, c’est qu’en prendre conscience, c’est déjà un premier pas vers une meilleure compréhension de nous-même, de nos schémas, de nos répétitions. Ensuite vient la mise en action pour déconstruire ces injonctions et s’en libérer, un exercice à réaliser pas à pas.

Article écrit pour Références. 

Tu te retrouves dans ces injonctions et tu voudrais t’en débarrasser une fois pour toutes? Je t’invite à commander ton exemplaire de « Pandore a raison », le livre qui déconstruit les injonctions!

 

Le coaching, à quoi cela sert ? – Interview « Références »

Le coaching, à quoi cela sert?

Individuel ou en groupe, en entreprise ou chez un expert, le coaching peut prendre différentes formes.

Souvent mal utilisé, le terme même de « coaching » renvoie à une méthode d’accompagnement pour répondre à des objectifs précis. Mais comment en tirer profit ? Et surtout comment choisir son coach ?

S’il ne bénéficie pas de définition officielle, le coaching peut se définir comme un outil pour accompagner personnes, équipes et organisations vers un résultat particulier.

« Il y a autant de coachs que de méthodes ou de coachings. Leur point commun est d’aider la personne à atteindre ses objectifs, que ce soit changer de carrière ou retrouver un équilibre de vie plus harmonieux. Parvenir à les cerner est la première étape. Ensuite, le coach est un partenaire de réflexion et de mise en action. Il donne des outils et pose les bonnes questions », explique Virginie Jullien, coach professionnelle certifiée depuis six ans et auteur du livre « Pandore a raison. Ouvrons les boîtes ! » consacré aux injonctions qui empêchent les femmes de s’épanouir pleinement, un ouvrage autoédité et publié cette année.

Trouver sa place

Si l’on remonte dans le temps, ingénieure commerciale de formation, Virginie découvre le coaching suite à un burnout dans sa première carrière de conseil en entreprise. Ce coaching a été pour elle une révélation.

« J’ai toujours travaillé sur de gros projets avec beaucoup d’équipes différentes. C’est la partie people management que j’ai toujours préférée. L’idée de devenir coach à mon tour a fait son chemin et l’opportunité s’est présentée lors d’une expatriation en Malaisie. J’y ai notamment suivi une formation de coaching ».

En suivant elle-même un coaching, Virginie a eu un coup de cœur pour ce métier.

Virginie se forme à la Corporate Coach Academy à Kuala Lumpur et se spécialise notamment dans les transitions de vie et de carrière pour un public essentiellement féminin.

« La maternité déclenche souvent beaucoup de questionnements chez de nombreuses femmes. Les aider, c’était ça ma mission ».

Virginie commence à coacher en français et en anglais, à distance, de manière virtuelle.

« Comme femme d’expatrié, je n’avais pas de statut. J’ai travaillé pro-bono, accumulé de l’expérience et nourri ma réflexion ».

Elle atteint alors les 1000 heures de coaching nécessaires pour pratiquer. De retour à Bruxelles, elle lance RéalISE Coaching, sa propre structure.

Se sentir en confiance

 

Comme dans toute relation humaine, c’est la rencontre qui est au centre du processus. Pour que le coaching soit une vraie aide, il faut pouvoir se sentir en confiance avec son coach et que son profil et/ou son vécu nous parle.

« Choisir un coach certifié et reconnu, c’est la base. Après, il faut un feeling. Pour ma part, je me nourris de mon vécu (burnout, maternité, expatriation, reconversion professionnelle…) pour aider d’autres femmes. Je suis convaincue qu’on n’a jamais passé l’âge de se coacher et de se transformer. C’est bien la personne qui fait le travail. Elle doit être engagée pour que cela porte ses fruits. Le coach ne fait que la mettre sur la voie et l’encourager ».

Bien souvent, les niveaux privé et professionnel sont imbriqués.

« Je démarre parfois par une question business pour arriver sur des enjeux très personnels. Beaucoup de personnes qui viennent me trouver sont au bord de l’épuisement et viennent avant de craquer. Ou sont en recherche de sens. Je suis convaincue que tout le monde peut retirer quelque chose d’un trajet de coaching ».

Article Références écrit par Florence Thibaut

Le burnout: pourquoi moi ? – Article

Burnout: individuel ou systémique?

L’épuisement professionnel est-il un problème individuel ou systémique ?

En regardant les statistiques actuelles qui montrent que le burn-out augmente considérablement partout, il est plutôt évident que le burnout est devenu systémique et que le phénomène a été renforcé ces dernières années suite au Covid.

  • De 2016 à 2021: augmentation de 46 % de burnouts et de dépressions de longue durée (de plus d’un an) en 5 ans
  • Une augmentation de 59 % chez les travailleurs indépendants
  • Les femmes représentent plus de 2/3 des cas d’invalidité pour burnout ou dépression

Source: https://www.inami.fgov.be/fr/statistiques/indemnites/Pages/incapacite-travail-longue-duree-combien-burn-outs-depressions.aspx

Dans le livre « burnout » de Christina Maslach et Michael P. Leiter (écrit il y a 20 ans!), les auteurs identifient six domaines où l’existence de déséquilibres peut mener au burnout:

  1. L’augmentation de la charge de travail due à un travail plus intensif, chronophage et complexe et conduisant à l’épuisement.
  2. Le manque de contrôle, qui peut se traduire par un d’autonomie, un manque de support ou une non-implication dans  les décisions menant à de la frustration.
  3. Une indemnisation insuffisante ; obtenir moins en faisant plus ou ne pas obtenir de reconnaissance ce qui mène à la démotivation.
  4. L’effondrement de la communauté ; les employés travaillent de plus en plus en silos et l’esprit d’équipe s’affaiblit, ce qui entraîne une diminution des interactions sociales et du soutien collectif.
  5. Le manque d’équité; les personnes sont traitées de manière inégale, ce qui entraîne du favoritisme ou de la négligence.
  6. Des valeurs conflictuelles entre la vision de l’entreprise et la réalité du terrain ou valeurs conflictuelles entre l’entreprise et l’employé entraînant un manque de sens.

Ces déséquilibres sont bien systémiques et non individuels et touchent de nombreuses personnes.

Mais alors pourquoi moi et pas mon collègue?

Burnout: pourquoi moi?

Le burnout: pourquoi moi?

Les personnes en burnout (les burnies comme Anne Everard aime les appeler dans son livre) se posent souvent les questions suivantes :

  • Pourquoi moi et pourquoi pas mon collègue ?
  • Qu’est-ce que j’ai fait de mal ?
  • Pourquoi ne suis-je pas capable de faire ce que d’autres peuvent faire ?

Il y a beaucoup de honte et de culpabilité d’avoir « échoué ».

Honte et culpabilité qui me semblent inappropriées sachant que justement les « burnies » ont fait de leur mieux, ont tout donné pour pallier les carences du système dans lequel ils se trouvent.

C’est leur tentative désespérée de changer la situation et d’y arriver malgré tout qui les conduit au burn-out.

..Cela dit, les burnies partagent souvent des traits de caractère similaires. Ce sont des personnes

  • ambitieuses, enthousiastes qui ont des attentes élevées
  • qui veulent contribuer et avoir un impact
  • qui veulent faire leurs preuves (souvent trop… le syndrome de l’imposteur guette)
  • qui aiment faire plaisir et ont du mal à dire non et à respecter leurs limites (l’injonction « Fais plaisir » est à déconstruire…)
  • qui ont un esprit fort (ce qui leur permet d’ignorer les signaux d’alarme corporels et émotionnels)
  • perfectionnistes qui ont du mal à déléguer, à lâcher prise, à demander de l’aide
  • loyales envers leur entreprise, leurs collègues et qui ne veulent donc pas abandonner le navire
  • adaptables (au point de se fondre dans le système et de perdre de vue leurs propres besoins et valeurs).

Dans un contexte favorable et équilibré, ces traits de caractère ne conduiraient probablement pas au burnout. Mais lorsque des déséquilibres systémiques entrent en jeu, ces traits de caractère sont exacerbés et deviennent à leur tour déséquilibrés.

Je reconnais définitivement mon « ancien » moi dans 7 traits de caractère…

Ajoutez à cela;

  •  un contexte de travail comprenant 4 des 6 déséquilibres systémiques 
  •  et le fait que je sois une femme et donc statistiquement plus susceptible qu’un homme de souffrir de burnout

et voilà ce qu’etait ma combinaison gagnante pour l’épuisement professionnel!

Si tu te reconnais dans ces traits de caractère et tu aimerais apprendre à dire non, réduire ton côté perfectionniste et prendre à nouveau soin de toi, tu es au bon endroit. Ces thématiques sont ma spécialité et je serais ravie d’en discuter avec toi lors d’une session découverte de coaching. 

3 fausses croyances à propos du perfectionnisme – Article

Croyances perfectionnisme

Voici 3 fausses croyances sur le perfectionnisme:

  1. Le perfectionnisme est une qualité
  2. Être perfectionniste c’est être professionnel(le)
  3. Être perfectionniste permet d’être prêt(e) à toutes éventualités

Explorons-les ensemble dans cet article!

1. Le perfectionnisme est une qualité

Bon d’accord, on le sait que le perfectionnisme n’est pas une qualité mais c’est tout de même la carte que l’on joue lors des entretiens d’embauche quand on nous demande quels sont nos défauts… “oh, et bien, je suis un petit peu perfectionniste…”. Petit sourire contrit. 

Pourquoi? Parce que nous savons qu’au fond le perfectionnisme plaît. Qui n’aime pas quelqu’un qui se soucie du détail, qui rend un document de qualité irréprochable où il n’y a rien à redire?

Là n’est pas le débat.

La question est plutôt “est-ce que le ratio qualité versus temps, stress, énergie dépensés en vaut la peine”?

Ou encore “est-ce que, dans un monde qui va toujours plus vite, le perfectionnisme ne devient-il pas intenable?”. 

De nos jours, la combinaison des injonctions “sois parfait(e)” et “dépêche-toi” mènent beaucoup de personnes à l’épuisement.

Le perfectionnisme, une qualité, vous dites?

2. Être perfectionniste c’est être professionnel(le)

Si on ne tente pas de donner le meilleur de soi-même, d’en faire toujours plus, d’être à 200% sur tout, c’est que l’on manque de professionnalisme, que l’on n’est pas vraiment engagé, que l’on s’en fout en fait.

Ça, c’est ce que pense ou croit un(e) perfectionniste. C’est sa manière de voir les choses de façon binaire: soit c’est parfait, soit c’est nul.

Difficile en effet de ne pas en faire trop avec la croyance que si on lâche un peu du leste, on devient de facto “non professionnel”.

Cette croyance nous pousse à prouver encore et toujours notre valeur, de peur de ne pas être pris au sérieux, de ne pas paraître professionnel.

Et si au lieu de faire toujours plus et toujours mieux, nous étions un peu plus malins en appliquant le loi de Pareto: “80% des effets (résultats) proviennent de 20% des causes (actions).”

Choisir judicieusement ses actions pour un maximum de résultats et d’impact sans se perdre dans les détails, n’est-ce pas du professionnalisme?

3. Être perfectionniste permet d’être prêt(e) à toutes les éventualités

Mmm, c’est vrai que le ou la perfectionniste aime envisager toutes les éventualités, “on ne sait jamais…”. Se faisant, elle ou il se prépare “au cas où”.

Mais est-ce possible d’envisager tous les scénarios? Est-ce que vouloir pallier toutes les éventualités ne nous mène-t-il pas finalement à penser surtout à tous les scénarios catastrophes qui pourraient arriver… Et finalement, quelles sont les chances que ces scénarios se réalisent ? Elles sont statistiquement très basses… Et c’est certainement le scénario non prévu qui se déroulera! 

En attendant, essayer de prédire l’avenir en envisageant toutes sortes de scénarios nous fait perdre un temps et une énergie considérable tout en augmentant drastiquement notre stress.

Est-ce qu’on n’aurait pas mieux fait d’avoir confiance et de se préparer au mieux et non au pire?

Pour conclure,
non, le perfectionnisme n’est pas une qualité,
non, le perfectionnisme n’est pas synonyme de professionnalisme,
non, le perfectionnisme ne permet pas de faire face aux aléas de la vie,
bien au contraire!

Car le perfectionnisme ce n’est pas le souci de bien faire les choses, c’est surtout la peur de mal faire. Et cette peur est un vrai frein à l’épanouissement personnel et professionnel. Sans oser sortir de sa zone de confort, sans oser faire de nouvelles choses, sans être curieux de peur que…, comment progresse-t-on? Sans compter que la peur de mal faire, d’être jugé, d’être critiqué sape en continu notre confiance en nous.

Si tu te retrouves un peu, beaucoup, passionnément dans ces 3 fausses croyances, je t’invite à continuer l’exploration du perfectionnisme afin de déconstruire l’injonction “sois parfait(e) », en lisant le chapitre “Moi, parfaite, mais pourquoi faire” de mon livre “Pandore a raison”. Tu peux le commander ici!

Pourquoi suis-je en burnout ? – Article

Qu’est-ce que le burnout?

 

« Le burnout est défini comme un « processus multifactoriel qui résulte de l’exposition prolongée (en situation de travail) à un manque de réciprocité entre l’investissement (demande)  et ce qui est reçu en retour (ressources),  ce qui provoque un épuisement (à la fois émotionnel, physique et psychique), qui peut avoir un impact sur le contrôle de ses émotions (irritabilité, colère, pleurs …) et de ses cognitions (attention, mémoire, concentration), et peut à son tour provoquer des changements dans les comportements et les attitudes : une distanciation mentale (la personne se détache et devient cynique), qui résulte en un sentiment d’inefficacité professionnelle ».”

Source: https://www.health.belgium.be/fr/news/burnout-un-sujet-brulant

Burnout, quand cela devient trop ou injuste

Burnout: Quand cela devient trop ou injuste

Dans son livre “Guide du burn-out », Anne Everard expliquent que les personnes qui vivent un burnout ont d’abord vécu une situation qui était «trop» et/ou une situation qui leur paraissait «injuste».

Le “trop” se décline en bien des façons :

  • trop de travail
  • trop de pression
  • trop d’informations contradictoires
  • trop de personnes impliquées
  • trop d’obstacles pour faire du bon travail
  • trop de problèmes entre collègues…

Tout cela avec des exigences accrues en termes de performance, de rapidité, de livrables et une surdose de technologie et d’hyper connectivité.

À un certain moment, cela devient insupportable.

Le “pas juste” se fait sentir lorsqu’il y a

  • un manque de reconnaissance ou de rémunération
  • un décalage entre les valeurs de l’entreprise et la réalité du travail
  • une vision floue
  • une communication inconsistante de la hiérarchie
  • une inégalité de traitement entre collègues…

Tout cela brise la confiance que l’on a dans l’entreprise ou dans notre travail et crée une profonde perte de sens. 

Trop et injuste; deux raisons importantes qui conduisent à la démotivation, à la perte d’énergie, à l’émotivité, aux pensées négatives, au cynisme, à l’épuisement.

Les 4 étapes du burnout

Les 4 étapes d’un burnout

Le burn-out n’apparaît pas du jour au lendemain. C’est un processus qui peut prendre des semaines voire des années…

Il existe des signes avant-coureurs:

  • perte de motivation
  • perte de concentration
  • fatigue
  • changement d’humeur
  • petits bobos à répétition
  • maux de tête
  • problèmes digestifs
  • insomnie
  • anxiété

mais les personnes susceptibles de faire un burn-out ont un état mental très fort et ignorent ces signes avant-coureurs. Malheureusement, plus nous attendons de voir les signes, plus le processus de récupération prendra du temps.

Dans le modèle d’Edelwich et Brosky, il y a 4 étapes principales qui mènent au burnout ;

  1. L’excitation : la personne est pleine d’énergie, très enthousiaste et motivée et a de grandes ambitions
  2. Le surinvestissement : pour pouvoir accomplir tout ce qu’elle a à faire (et qui semble ne jamais finir), elle va faire plus d’efforts, investir tout son temps et toute son énergie. Le travail vient en premier.
  3. La frustration : La personne commence à perdre espoir car elle n’a pas vraiment les outils ou les moyens pour bien faire son travail. La frustration est grande car la tâche semble impossible malgré tous ses efforts. La question se pose du sens de tout cela…
  4. L’apathie : la personne se désengage car c’est en vain. Toute la motivation et l’énergie ont été consommées.

Au cours de ces 4 phases menant au burnout, la personne va peu à peu négliger un à un ses besoins, ses valeurs et ses limites. Elle niera ou minimisera le fait que quelque chose ne va pas et continuera jusqu’à ce que toute son énergie soit épuisée.

Alors, n’est-ce pas finalement un problème lié à l’individu qui ne sait tout simplement pas s’écouter et s’arrêter ?

La suite dans l’article « Burnout: Pourquoi moi? »

 

Vacances Zéro Pression – Article « Femmes d’aujourd’hui »

Vacances zéro pression

Le stress des vacances parfaites, on en parle? 

Oui, dans le magazine « Femmes d’Aujourd’hui » paru ce jeudi avec de nombreux conseils pour relâcher la pression en vacances et ne pas se laisser (encore) envahir par les injonctions « sois parfaite », « dépêche-toi », « fais plaisir »…

Au programme, des pistes de solution pour:

  • diminuer la charge mentale liée aux préparatifs, aux trajets, à l’organisation des journées en famille…
  • prendre le temps de ralentir et s’accorder des moments pour soi
  • accepter des vacances « imparfaites »

Christelle Gilquin nous partage un maximum de trucs et astuces dans le dossier « Vacances zéro pression » grâce aux interviews qu’elle a réalisées auprès de Caroline Thomas (psy-coach parentale), Joëlle Smets (sexologue) et moi-même !

Retrouve ci-dessous l’article complet.

On allège les valises
On répartit l'organisation des vacances
On fait une vraie pause
On s'ouvre aux surprises des vacances